Share Tweet Share Il est intéressant de s’informer sur la monnaie nationale du Kenya avant d'envisager un séjour. - Le shilling kényan est la devise officielle du Kenya- Le code de devise pour les Shillings est KES- Le symbole de devise est KSh. Les cartes de paiement Vous avez la possibilité de retirer de l’argent avec votre carte au Kenya. Vous y trouverez des distributeurs même dans les petites villes et les centres commerciaux. Cependant, il peut arriver que tombiez sur un non approvisionné ou hors-service. Seules la Barclays, Equity Bank et la Kenya Commercial Bank acceptent la MasterCard. Nous vous suggerons de faire un clique Ici pour toutes informations sur les lieux de change de monnaie au Kenya. Share Tweet Share
LeRwanda utilise le franc rwandais, en abrégé RWF, comme monnaie, bien qu'il soit vrai que dans de nombreux sites touristiques le dollar est également accepté comme monnaie. De plus, il existe des hôtels ou des safaris où il peut être préférable de payer en dollars pour obtenir un meilleur prix. Les francs rwandais sont émis par la Banque du Rwanda, et nousCapitale Tanzanie que visiter à Dodoma ? Située en Afrique de l’Est, la Tanzanie est un pays d’une superficie de 945,087 km2. Cette superficie, représente la plus grande de cette région du continent Africain. Les pays avec lesquels il partage sa frontière sont le Mozambique, le Malawi, le Burundi, l’Ouganda, le Kenya, le Congo, la Zambie et le Rwanda. La Tanzanie, a pour capitale administrative Dar es-Salam. C’est là que toute l’économie du peuple s’établie. Sa capitale centrale est Dodoma. Découvrez la Tanzanie est sa capitale à travers cet article. Brève présentation de la Tanzanie Tanzanie est le nom court donné au pays pour éviter de dire République unie de Tanzanie. Outre les différents pays frontaliers qui entourent la Tanzanie, le pays est également entouré par l’océan Indien. Ce dernier se retrouve dans la partie tropicale de l’hémisphère Sud. Selon un recensement de 2015, la population de la Tanzanie est estimée à près de 51 millions d’habitants avec les Bantous comme étant le peuple majoritaire. En Tanzanie, les langues officielles sont l’anglais et le swahili. Cependant, on y parle également l’arabe dans certaines régions du pays comme Pemba et l’île de Zanzibar. Le pays également connu la colonisation. Le peuple Tanzanien a été sous la domination des Britanniques et des Allemands pendant la période coloniale. Aujourd’hui indépendant, la Tanzanie est également à l’air de la démocratie. La Tanzanie dispose d’un président de la République démocratiquement élu au suffrage universel. Des partis politiques également sont présents dans le pays. Quelle formalité pour obtenir son visa pour la Tanzanie ? Vous avez succombé aux charmes de la Tanzanie ? Il ne vous reste qu’à prendre un vol pour atteindre cette destination mirifique aux allures de paradis. Mais pour pouvoir vivre ce rêve, il est important comme il l’est de rigueur pour toutes les destinations du monde, d’obtenir son visa. Notez qu’afin de visiter la Tanzanie, les ressortissants des pays comme la France ont juste besoin d’un visa touristique. Depuis Fin 2019, ce visa se délivre en ligne sur des plateformes officielles dédiées. Le désormais e-visa jouit d’une durée de validité de 30 jours maximum. Pour l’obtenir, la procédure est un peu rigoureuse. Malgré le caractère libre, il n’est pas facile d’obtenir ce sésame. En effet, un formulaire de visa spécifique doit être rempli par le demandeur. Ledit formulaire ne doit comporter aucune erreur, ne doit présenter aucun défaut de renseignement. Le cas échéant, c’est la demande qui est purement et simplement rejetée. C’est justement pour cela que pour mettre toutes les chances de votre côté, il est conseillé de se tourner vers des professionnels qui s’y connaissent dans les procédures de retrait de visa electronique pour la Tanzanie. Dès que vous arrivez à décrocher le sésame, il vous suffit de l’imprimer sur une feuille A4 et le garder sur vous pour démarrer l’aventure. Visiter la faune et la flore de Dodoma ? En Tanzanie, se trouve un grand nombre d’animaux sauvages d’Afrique. On y retrouve les plus grands animaux d’Afrique constituant aujourd’hui le Big Nine qui était dans le temps le Big five. Parmi ces géants de la vie sauvage animale, vous avez l’éléphant, le lion, le léopard, le guépard, le rhinocéros, l’hippopotame, la girafe, le buffle, antilopes et le zèbre. Vous verrez ces animaux à l’intérieur de différents parcs nationaux comme le parc national de Serengeti par exemple. La Tanzanie constitue dès lors, une destination de choix en matière de safari. Plus encore, grâce à ces parcs, le pays offre la chance de voir la migration des gnous du Serengeti pour le Masaï-Mara à la recherche de verts pâturages. Outre les grands animaux, vous pouvez également observer des chimpanzés, des singes, des otocyons et pleins d’autres encore. Il faut également souligner la présence de poissons tropicaux de l’archipel de Zanzibar et les myriades d’oiseaux. La flore de la Tanzanie, a également de quoi attirer les visiteurs. Vous trouverez des baobabs, des palmiers, des oliviers ou encore des figuiers sauvages. Des cultures destinées à la consommation telles que le maïs, le manioc ou encore le riz sont également présents en Tanzanie ? La visites des parcs nationaux et réserves de Dodoma en Tanzanie Dans toute la Tanzanie, il existe 14 réserves naturelles qui ne sont accessibles qu’en payant de l’argent car protégées et entretenues. Le payement est en liquide et en dollars US, non en shilling la monnaie du pays. Le pays compte également des parcs nationaux qui sont au nombre de 15. Ceux rapportant plus de l’argent au pays, sont au nord. Il s’agit notamment de Serengeti, Tarangire et Arusha, le lac Manyara et le Kilimandjaro. La Tanzanie, c’est également 3 parcs marins à savoir le parc marin de l’île de Mafia, le parc marin de l’estuaire de Mnazi Bay-Ruvuma et la réserve marine de Maziwe. Quelles précautions prendre avant de visiter à Dodoma en Tanzanie ? Avant de vous rendre en Tanzanie, il vous faut faire des vaccinations obligatoires, spécifiques, universelles ou encore éventuelles. Pour les vaccinations obligatoires, vous avez la fièvre jaune. Spécifiquement au pays, vous avez la vaccination contre la typhoïde et l’hépatite A. Universelles, sont les vaccinations contre le tétanos, la diphtérie et bien d’autres. La rage par exemple est une vaccination éventuelle. Le pays connaît également une maladie endémique qui est le choléra en raison de l’hygiène alimentaire. Le paludisme quant-à lui est également présent dans le pays, mais plus dans la région nord du pays. Vous pouvez également lireLesmeilleures offres pour Monnaie de Paris Astérix 10 Euro "liberté" 1/8 Argent 2015 C10646 sont sur eBay Comparez les prix et les spécificités des produits neufs et d'occasion Pleins d'articles en livraison gratuite! Faut-il un visa pour visiter la Tanzanie ? En tant que ressortissant de l’Union européenne, un visa sera exigé pour entrer sur le territoire ; il coute 50 euros et est valable pour trois mois, pour une seule entrée. Pour se faire délivrer votre visa, il faudra fournir un passeport en cours de validité, une photo d’identité, une photocopie du titre de voyage aller-retour ou une attestation de votre organisme de voyage. Toutes les informations à jour concernant les documents nécessaires pour votre entrée en Tanzanie sont sur le site officiel de France Diplomatie. Quel est l’itinéraire typique pour une semaine en Tanzanie ? Il existe des centaines de possibilités, des circuits aux voyages thématiques en passant par les itinéraires en dehors des sentiers battus, il y en a pour tous les goûts ! Mais le grand classique de la Tanzanie c’est un combiné Safari/Plages pour environ deux semaines. - Au départ de Arusha, explorez les parcs du Nord parc national du Serengeti, cratère du Ngorongoro, parc national de Tarangire, parc national d’Arusha, tentez un petit trek sur le Kilimandjaro - Passer par la ville de Moshi pour d’autres belles randonnées - Rendez-vous directement à Dar es Salaam et passez-y une journée pour découvrir cette ville portuaire - Prenez une voiture et rendez vous dans la réserve du Selous - Prendre un Ferry pour Zanzibar et profiter de l’île aux épices et de ses plages de rêve pour une fin de séjour détente Comment se déroule un safari en Tanzanie ? La Tanzanie se découvre, s’explore et se vit à bord de véhicules 4X4 tout terrain, accompagné d’un guide-chauffeur expérimenté. Vous serez donc encadré et entre de bonnes mains pour vous laisser guider et partir à la découverte des parcs nationaux en Tanzanie. Le guide-chauffeur se charge de la conduite. Il connait parfaitement le pays et toute sa faune et sa flore et saura partager avec vous ses connaissances lors de votre voyage. Contrairement à d’autres pays d’Afrique, la Tanzanie ne peut se découvrir en totale autonomie self-drive. Pour effectuer un safari et doubler vos chances d’observer le plus d’animaux sauvages, ne manquez pas de partir aux aurores dès le lever du soleil. Au fil de votre journée, vous rencontrerez une multitude d’animaux. Quelles précautions prendre au niveau de l’hygiène et des vaccins ? Pour la plupart des pays de l’Afrique de l’est dont la Tanzanie, nous vous conseillons de consulter votre médecin deux mois avant votre départ. Assurez-vous d’être à jour dans vos vaccinations DTP diphtérie-tétanos-poliomyélite et en fonction des zones où vous vous rendez, il peut être souhaitable de se faire vacciner contre les hépatites A et B et la fièvre typhoïde. Parlez-en à votre médecin qui sera à même de vous conseiller. Sur place, l’hygiène n’a rien à voir avec la France et l’état sanitaire du pays est insuffisant. Voici quelques conseils pour prendre un maximum de précautions - Lavez-vous régulièrement les mains avec du savon ou une solution nettoyante, - Ne buvez que de l’eau en bouteille et ne vous lavez pas les dents avec l’eau du robinet la qualité de l’eau est garantie dans les hôtels de catégorie supérieure, - Évitez les légumes crus et fruits non pelés, glaces et glaçons. Le Kilimandjaro, comment cela se passe ? Du haut de ses 5 896 mètres d’altitude, le Kilimandjaro est à la fois le pic le plus élevé d’Afrique et la plus haute montagne au monde au cœur de la savane. Faire l’ascension du Kilimandjaro est le rêve de tout alpiniste. Atteindre son sommet se fait en plusieurs jours de trekking, de 5 à 10 jours selon la difficulté de l’ascension et via plusieurs voies qui mènent au sommet du mont. Pour bénéficier des conditions climatiques les plus favorables, préférez la saison sèche entre juin et octobre, puis de janvier à mars. Faire l’ascension du Kilimandjaro est une aventure magnifique à vivre aux côtés de guides professionnels et expérimentés afin de parfaire votre sécurité et vous encadrer tout au long de votre périple. Cuisine locale, quels sont les plats typiques de la Tanzanie ? Durant votre séjour, vous prendrez la plupart de vos repas à votre hôtel, lodge ou campement. Durant les safaris, des pique-niques vous seront fournis. La cuisine locale a pour plat de base l’Ugali une bouillie de maïs, le wali riz et la nyama choma viande de chèvre grillée font partis des incontournables et sont consommés pratiquement dans tout le pays. Sur les marchés, vous trouverez des produits frais de qualité exceptionnelle, principalement des fruits et des légumes pour un prix dérisoire. Sur la côte, vous trouverez du poisson, des crevettes et autres fruits de mer tout à fait divins ! Enfin en Tanzanie, vous trouverez une cuisine Swahilie avec ses différentes sortes de curry, plus ou moins forts, ses saveurs à la coco et autres épices… Quels sont les parcs incontournables en Tanzanie ? Moins connus que leurs voisins du Kenya, les réserves et parcs nationaux tanzaniens comptent parmi les plus belles destinations du monde pour ceux qui veulent voir les animaux et notamment les big five » lions, léopards, éléphants, rhinocéros et buffles dans leur environnement naturel. Traditionnellement, les visites se font à bord d’un 4x4 avec un guide et les entrées dans ces parcs sont payantes. Il faut compter environ entre 30 euros et 100 euros par journée et par adulte. Mais il existe des safaris à pieds ou en bateau et canoë. Au nord se trouvent les parcs les plus emblématiques et les plus visités comme le Parc national de Serengeti et le cratère du Ngorongoro et au sud les parcs un peu moins convoités et plus sauvages mais tout aussi beaux ! comme la réserve de Selous. Les parcs peuvent se découvrir tout au long de l’année et certains, selon les saisons, sont plus propices que d’autres à l’observation. C’est entre juin et octobre que les paysages sont les plus beaux au cœur du cratère de Ngorongoro. Non loin du cratère se tient le parc national du Serengeti c’est aussi entre juin, juillet, octobre et novembre qu’a lieu la grande migration des animaux. Hormis cette période, il y a des animaux tout au long de l’année dispersés dans le parc. Entre janvier et février, durant la période des naissances, vous pourrez apercevoir de nombreux petits dans le sud du Parc du Serengeti Ndutu. Ne manquez pas le lac Manyara, entre et juin et octobre pour y observer une multitude d’oiseaux. Découvrez les plus beaux safaris en Tanzanie en photo avec nos conseils pour savoir quelle est la meilleure période pour y observer les animaux. Que peut-on voir dans le sud de la Tanzanie ? Le sud de la Tanzanie convient davantage aux voyageurs qui ont déjà découvert une première fois la Tanzanie du nord. De par son côté beaucoup plus sauvage et moins fréquenté, le sud du pays compte quelques parcs nationaux qui sont tout aussi remarquables. Le parc national du Ruaha et ses milliers d’éléphants ainsi que le parc de Mikumo et la réserve du Selous vous invitent à vivre de vrais moments d’observations des animaux sauvages en 4x4, en bateau sur la rivière et même à pied. La grande migration, c'est quand ? La Grande Migration du Serengeti est l’un des phénomènes naturels les plus fascinants en Tanzanie qui se tient chaque année. Des milliers de gnous, zèbres, antilopes et prédateurs se déplacent et parcourent une boucle qui les amène, selon la saison, de l’aire de conservation du Ngorongoro à l’est région de Ndutu, jusqu’au sud du Serengeti. Entre mai et juillet, ils remontent alors vers l’ouest jusqu’aux plaines de Kirawira pour poursuivre ensuite leur route entre juillet et novembre vers le nord du Serengeti afin de traverser la rivière Mara et rejoindre les zones humides du parc voisin, le Maasai Mara Kenya. Au mois de novembre, les gnous retraversent enfin la frontière tanzanienne en passant par le nord-est du Serengeti avant de refaire à nouveau le parcours. Entre décembre et janvier, c’est la période des naissances de milliers de gnous, un événement à ne pas manquer également. Comment est le réseau routier en Tanzanie ? Peu de touristes optent pour la location de voiture en Tanzanie pour différentes raisons logistiques et économiques. Il est préférable de réserver un safari tout compris par le biais d’un voyagiste. L’état des routes principales est correct, les routes secondaires vont de bonnes à impraticables, selon la saison. La vraie difficulté pour la conduite en Tanzanie, c’est la conduite des locaux. La conduite se fait généralement à gauche mais beaucoup de conducteurs ne respectent pas les règles de circulation, ni les clignotants… Si vous souhaitez vraiment louer une voiture, optez pour un 4x4 avec chauffeur. Peut-on randonner en Tanzanie ? Hormis le célèbre Kilimandjaro, la Tanzanie offre aux amateurs de trekking la possibilité de vivre de grands moments de randonnée et de trek que vous pourrez combiner avec des moments de safaris. Rien de mieux que de découvrir de sublimes paysages de la Tanzanie à votre rythme et à pied soit au départ de la région nord du Serengeti et descendre à pied le Rift à travers les Gols Mountains jusqu’au Lac Natron ou faire l’ascension du volcan sacré des Maasaï, l’Ol Doinyo Lengai 2878 mètres d’altitude. Vous pouvez aussi accéder à d’autres sentiers de randonnée comme le cratère Empakaai situé à 1h30 de route du cratère de Ngorongoro, idéal pour observer des colonies de flamands roses et de nombreux oiseaux aquatiques autour du lac. Faire l’ascension du Mont Meru 4 565 mètres d’altitude reste aussi une expérience unique de trek pour tout bon marcheur afin d’observer des paysages naturels magnifiques avec une vue imprenable sur le Kilimandjaro. Découvrez tous nos voyages rando en Tanzanie. En tant que femme, est ce que je peux me promener seule en Tanzanie ? Les femmes voyageant seules ne risquent généralement rien. Les Tanzaniens sont un peuple relativement traditionaliste et ils vous traiteront avec respect. Mais quelques règles sont à respecter - Habillez-vous de manière simple et discrète, - Évitez de sortir le soir et de vous asseoir seule dans un bar, - Ne prenez pas la route dans des contrées reculées seule, Le plus simple si vous voyagez seule est de choisir un safari organisé ou de prendre un guide qui vous accompagnera tout au long de votre séjour. Où peut-on dormir en Tanzanie ? La Tanzanie bénéficie d’une multitude de possibilités d’hébergements lodges, camps de tente en toile, bivouac et camping. Certains hébergements sont plus intimes et exclusifs que d’autres. La plupart sont parfaitement intégrés dans l’environnement naturel et offrent tout le confort nécessaire. Dormir au cœur de la brousse reste une expérience incontournable en Tanzanie vous pourrez alors choisir de passer la nuit dans l’un des luxueux camps de toile et vous endormir au son des bruits de la savane et des animaux sauvages. Ces camps de toile peuvent être des camps fixes ou camps temporaires qui se déplacent selon la grande migration afin d’être encore plus proche de la nature. Est-ce une destination adaptée aux enfants ? Voyager avec un bébé en Tanzanie n’est pas conseillé car les très jeunes enfants ne supportent pas bien la chaleur, les aliments ne sont pas adaptés, les trajets sont longs et la malaria représente un trop gros danger pour les enfants en bas âge. On considère que de 12 ans est le bon âge pour commencer à profiter pleinement d’un séjour en Tanzanie. Les enfants passeront des vacances originales et enrichissantes. Ils bénéficient généralement d’un tarif avantageux dans les hôtels et lodge. L’observation de la faune séduira les plus grands, qui auront la patience de rester longtemps assis dans une voiture. Les côtes et les plages sont également appréciées des plus jeunes ; faites attention aux méduses et oursins lorsque vos enfants se baignent. Enfin le parc aquatique de Kunduchi Wet N’ Wild Water Park au nord de Dar Es Salaam est un immense complexe aquatique qui ravira petits et grands ! Quels sont les évènements ou fêtes incontournables du pays ? Il existe de nombreuses fêtes au cours de l’année en Tanzanie. Pour les sportifs, un marathon qui attire de nombreux coureurs venus du monde entier est organisé chaque année en mars ou février au départ de Moshi et autour du Kilimandjaro. Le Sauti za Busara est un festival de musique et de danse Swahili traditionnelle organisé pendant trois jours à des dates et emplacements variables sur l’île de Zanzibar. Autre évènement à ne pas rater la migration des gnous et des zèbres. C’est un spectacle impressionnant, un moment unique ou des milliers d’animaux migrent pour des pâturages plus verts mais il est difficile de donner un calendrier précis de la migration car elle change d’année en année. Finir votre voyage à Zanzibar ? Que vous soyez en quête de belles plages, de farniente, d’activités nautiques ou de bien-être, l’archipel de Zanzibar est la destination idéale pour vous offrir une pause idyllique et reposante après votre safari. L’île principale de Zanzibar reste l’île incontournable pour combiner plages et culture. La ville de Stone Town peut être le point d’entrée » pour commencer son séjour sur l’île de Zanzibar. Avec ses nombreuses ruelles, la vieille ville de Stone Town inscrite au Patrimoine de l’UNESCO vous séduira par ses façades de maisons typiques, ses monuments historiques avec son Fort, sa Maison des Merveilles dite Beit El-Ajaib, House of Wonders », ou encore son Palais Mtoni. Côté plages, toute la côte est de l’île de Zanzibar regorge de belles plages aux lagons et aux eaux turquoise où il fait bon de se prélasser, rencontrer des pêcheurs et cueilleuses d’algues ou encore s’initier sur certaines plages au kitesurf. Les autres îles de l’archipel comme celles de Chumbe, Pemba et Mafia combleront aussi la fin de votre séjour en toute sérénité. Peut-on rencontrer les populations locales en Tanzanie ? La Tanzanie est un pays d’Afrique de l’Est à la culture si riche qu’on y recense près de 120 tribus distinctes, dont l’une des plus mythiques en Afrique, les Maasaï. De l’ethnie Maasaï dans la région de Longido au nord du pays aux Hadzabe les chasseurs-cueilleurs du lac Eyasi en passant par les tribus Chagga et Datoga, votre guide vous conduira vers des villages ou dans des marchés pour les rencontrer de manière privilégiée et respectueuse. Le temps de quelques heures voire plus, vous vivrez une immersion culture aux côtés d’une famille Maasaï afin d’apprendre et découvrir leur culture, leur tradition et leur mode de vie. C’est une expérience humaine que l’on se doit de respecter et préserver afin d’éviter tout voyeurisme. Electricité, Appel téléphonique et Wifi quel accès ? N’oubliez pas de vous munir d’un adaptateur pour votre voyage en Tanzanie ; les prises sont à 3 fiches plates. Les coupures d’électricité sont courantes en Tanzanie. Dans la plupart des lodges et campements, l’électricité est produite par un générateur ce qui limite l’accès. Pensez à recharger régulièrement vos batteries d’appareil photos et de téléphones. Concernant les appels téléphoniques, le réseau est toujours en expansion, il couvre les grandes villes mais pas le fin fond des réserves naturelles ! Concernant Internet et le Wifi, il existe de nombreux cybercafés et agences qui fournissent un accès à un prix très abordable. Vous pouvez également vous connecter dans les hôtels de catégorie supérieure ou en achetant une carte SIM locale depuis votre Smartphone. Que mettre dans sa valise ? Pour voyager en Tanzanie, il est primordial d’emporter des affaires confortables avec des vêtements de couleur neutre et pas trop claire comme le blanc par exemple car la poussière est bien présente en safari et aussi pour éviter de trop attirer les moustiques et parfois les mouches tsé-tsé. Il peut aussi faire frais dès le lever du soleil et à la tombée de la nuit, donc n’oubliez pas d’apporter un polaire ou une petite laine. Dans votre valise, emportez également une trousse de toilette avec des produits utiles comme de la crème solaire pour se protéger, un répulsif à moustiques et une petite trousse à pharmacie que votre médecin vous aura prescrite avant votre départ. Et attention à ne pas prendre avec vous des sacs plastiques car il est interdit d'en importer. Sans oublier votre matériel photo pour immortaliser toutes vos rencontres et vos moments en safari. Pour cela, emportez des jumelles, un appareil photo avec un objectif 70-200 voire un 150-600 mm pour prendre des photographies d’assez près des animaux que vous rencontrerez lors de vos safaris.
LOuganda vient de rejoindre son voisin, la Tanzanie en suspendant officiellement la conversion du shilling kényan sur son territoire. C’est l’annonce faite séparément par les
Par Ilyes Zouari, Président du CERMF Centre d’étude et de réflexion sur le Monde francophone. Plusieurs décennies après leur indépendance, la Guinée, l’Éthiopie, le Rwanda et 14 autres pays africains continuent à faire imprimer leurs billets de banque au Royaume-Uni, tandis que d’autres ont recours à l’Allemagne. Toutefois, les populations de ces pays ignorent dans leur immense majorité le fait que leur monnaie soit fabriquée à l’étranger, contrairement à celles des pays de la zone CFA, bien mieux informées en la matière. 17 pays africains importent leur monnaie du Royaume-Uni Selon les données disponibles, compte tenu d’un certain manque de communication dans ce domaine, aussi bien de la part des États que des fabricants, 17 pays africains sont répertoriés comme faisant imprimer leurs billets de banque au Royaume-Uni, et plus précisément en Angleterre. Par ordre alphabétique, il s’agit des pays suivants l’Angola, le Botswana, le Cap-Vert, l’Éthiopie, la Gambie, la Guinée, le Lesotho, la Libye, le Malawi, Maurice, le Mozambique, l’Ouganda, le Rwanda, Sao Tomé-et-Principe, les Seychelles, la Sierra Leone et la Tanzanie qui fait également imprimer ses billets dans deux autres pays. Ces pays ont tous pour point commun d’importer leur monnaie de la société britannique De La Rue, qui fabrique également la majeure partie de celle du Royaume-Uni et qui est un des leaders mondiaux en la matière. Ils se répartissent principalement entre anciennes colonies britanniques et portugaises, auxquelles s’ajoutent la Guinée, le Rwanda, l’Éthiopie et la Libye qui fait également appel à la Russie. Pour ce qui est du processus de production, il est à noter la récente ouverture d’un site à Nairobi, en 2019, dans le cadre d’une joint-venture avec le gouvernement kenyan en vue d’assurer une partie de la fabrication des devises. Par ailleurs, il convient de citer le cas particulier du Somaliland, territoire couvrant le nord-ouest de la Somalie et ayant proclamé son indépendance. Bien que non reconnu par la quasi-totalité de la communauté internationale, celui-ci a néanmoins créé sa propre monnaie pour se démarquer de la Somalie, et la fait fabriquer par le Royaume-Uni, qui administrait autrefois le territoire contrairement au reste de la Somalie, qui était une colonie italienne. Le recours à une entité extérieure peut surprendre pour une partie de ces pays, comme l’Éthiopie et la Tanzanie, qui disposent d’une importante population, ou encore la Guinée et le Rwanda, compte tenu de certains discours politiques. Mais le cas le plus surprenant est peut-être celui de la Libye, au regard de ses très importantes capacités financières, largement supérieures à celles des quelques pays africains fabriquant eux-mêmes leur monnaie nationale, comme le Maroc, l’Afrique du Sud et la République démocratique du Congo la Libye étant un grand producteur de pétrole, dont elle possède les plus importantes réserves du continent. En fait, cela semble démontrer une nouvelle fois le manque de sincérité de l’ancien régime de Kadhafi lorsque ce dernier se présentait comme le champion du panafricanisme et de l’indépendance des peuples africains. Une posture qui s’inscrivait donc plutôt dans le cadre d’une stratégie de communication organisée par le régime, qui n’avait pas véritablement essayé de développer le pays et d’en assurer la souveraineté les hydrocarbures représentant autour de 95 % des exportations, et qui avait même souvent semé le trouble en Afrique tentative d’invasion du Tchad, de déstabilisation de la Tunisie…. Et ce, probablement afin de s’assurer la sympathie et le soutien des opinions publiques africaines, en vue d’obtenir la levée des sanctions internationales et de garantir la poursuite d’un règne sans partage qui durait depuis déjà 41 ans au moment du soulèvement du peuple libyen, et faisant de Kadhafi le dirigeant à la plus grande longévité de l’Afrique post-coloniale. Une stratégie de communication qui continue encore aujourd’hui à avoir une certaine efficacité… Au moins six pays africains importent leur monnaie d’Allemagne En plus des pays précédemment cités, cinq autres sont répertoriés comme faisant imprimer leurs billets de banque en Allemagne, auxquels s’ajoute la Tanzanie qui a également recours au Royaume-Uni ainsi qu’aux États-Unis. Ces six pays faisant donc appel à l’Allemagne sont les suivants l’Érythrée, la Mauritanie, le Soudan du Sud, l’Eswatini, la Tanzanie et la Zambie. Cette dernière fait aussi imprimer une partie de sa monnaie en France. Cependant, les données très partielles transmises par le fabricant allemand de billets de banque Giesecke+Devrient G+D, qui n’indique pas dans le détail les banques centrales clientes à travers le monde et à quoi s’ajoute l’opacité entretenue par de nombreux États eux-mêmes, laissent penser que d’autres pays africains font également appel, au moins ponctuellement, à l’Allemagne pour la fabrication de leur monnaie nationale comme peut-être l’Éthiopie, qui avait dans le passé médiatisé la signature d’un contrat, en 2008. 43 pays africains importent leur monnaie de l’étranger En tenant compte des devises fabriquées dans des pays autres que le Royaume-Uni et l’Allemagne, et en dehors des cas particuliers de la Somalie et du Zimbabwe, en faillite et sans véritable monnaie, ce sont donc 43 pays africains au total qui ont recours à un pays étranger, soit 21 pays de plus que ceux précédemment cités. Selon les informations disponibles, 20 de ces autres pays font appel à la France qui imprime également une partie de la monnaie de la Zambie, déjà mentionnée, tandis qu’un d’entre eux à recours aux États-Unis, en l’occurrence le Liberia, qui avait été créé à partir de 1821 par l’American Colonization Society et qui s’ajoute – au moins – à la Tanzanie, dont ils fabriquent partiellement la monnaie. Ainsi, et selon les données disponibles, la France imprime la monnaie de 21 pays africains au total, à savoir celle de 16 de ses anciennes colonies 12 pays de la zone CFA, les Comores, Madagascar, Djibouti et la Tunisie, auxquelles s’ajoutent la Guinée-Bissau et la Guinée équatoriale membres de la zone CFA, et respectivement ancienne colonie portugaise et espagnole, le Burundi ancienne colonie belge, et enfin la Namibie et la Zambie, deux anciennes colonies britanniques. Le processus de fabrication est assuré par la Banque de France pour 17 de ces pays, tandis que quatre autres ont recours à l’entreprise privée Oberthur Fiduciaire, un des trois leaders mondiaux de la fabrication des billets de banque, avec le britannique De La Rue et l’Allemand Giesecke & Devrient. Mais là encore, le nombre réel de pays faisant appel, au moins ponctuellement, aux services de cette entreprise française est probablement plus élevé. Neuf pays africains fabriquent eux-mêmes leur monnaie nationale En dehors de ces 43 pays externalisant la fabrication de leur monnaie nationale auprès d’une entité étrangère, neuf pays africains assument donc eux-mêmes ce processus, à savoir le Maroc, l’Algérie, l’Égypte, le Soudan, le Ghana, le Nigeria, la République démocratique du Congo RDC, le Kenya et l’Afrique du Sud. Toutefois, et sans que cela n’ait de lien avec le caractère local de la fabrication de la monnaie, il convient de rappeler, pour contrer une certaine propagande, que cinq de ces neufs pays souffrent d’une forte dollarisation de leur économie le Soudan, le Ghana, le Nigeria, la RDC et le Kenya, c’est-à -dire d’une importante utilisation du dollar dans les transactions économiques internes, par refus de la monnaie locale, considérée comme risquée. Le cas du Nigeria illustre bien la principale raison de cette situation, avec une monnaie ayant perdu près de 60 % de sa valeur par rapport au dollar depuis 2014, et plus de 99 % de sa valeur depuis sa création en 1973 lorsque la livre sterling valait 2 nairas, contre 527 au 1er avril 2021. Cependant, l’existence d’un certain nombre de pays africains fabriquant eux-mêmes leur monnaie nationale, et malgré les graves difficultés financières rencontrées par certains d’entre eux comme le Soudan, dont la Livre vient d’être dévaluée de 85 %, en février dernier, et qui est désormais un des cinq pays les plus pauvres d’Afrique et le pays le plus endetté du continent, prouve bien que d’autres pays pourraient également assumer cette tâche. Et ceci est encore plus vrai pour ceux ayant l’avantage de faire partie d’un ensemble régional disposant d’une monnaie unique et d’une population suffisamment importante, à savoir les pays appartenant à l’UEMOA et à la CEMAC, les deux ensembles les plus intégrés, et de loin, du continent et qui démontrent, au passage, que le panafricanisme est avant tout une réalité francophone. ——————– Explication Dans le cadre d’un article publié en décembre 2020 la BBC donnait la parole à Kemi Seba qui affirmait qu’il n’était pas normal que les pays de la zone CFA continuent à faire fabriquer leur monnaie sur le territoire même de leur ancienne puissance coloniale. Si ce point de vue est respectable, il est toutefois regrettable que la BBC n’ait fait nulle mention, ni en direct lors de l’interview ni dans le texte de l’article, du fait que le Royaume-Uni produit lui aussi la monnaie de nombreux pays africains. Autre élément regrettable dans ce même article, un invité sénégalais affirme entre autres choses inexactes que son pays, qui serait mal géré à cause du franc CFA, est le deuxième pays le plus endetté de la Cedeao, après le Cap-Vert. Or, non seulement la vérité est différente, mais en plus, il faut savoir que le Sénégal ne fait même pas partie depuis longtemps des quatre pays les plus endettés de la Cedeao… et qu’il n’y a même désormais aucun pays francophone parmi les cinq pays les plus endettés de cet ensemble données semestrielles du FMI sur la dette publique. Il est ainsi déplorable de constater que la BBC, qui se veut une des références mondiales en matière d’information, se mette elle aussi à diffuser périodiquement des informations erronées ou incomplètes. En cette période post-Brexit, marquée par un intérêt accru du Royaume-Uni pour l’Afrique, espérons que la BBC ne suive pas les traces des médias financés par la Turquie, qui excellent en la matière…Lamonnaie du Kenya est le shilling kenyan (Ksh) depuis le 14 septembre 1966, 1 shilling se divise en 100 cents. Conversion taux de change: Shilling kenyan (KES) et Euro (EUR) 10 Shillings kenyan (KES) = environ 0,08 euro. 1 euro = 120,21La monnaie du Kenya est le shilling kenyan. La parité est d'environ 1€ pour 93 shillings. Il est donc facile de s'y retrouver en divisant par 100 les montants annoncés ! Les kenyans acceptent bien sur l'Euro, encore plus avantageux pour en ce moment la parité euro - dollar étant très favorable à l'euro. Le mieux reste toujours de payer en shilling kenyan, les arrondis étant toujours en faveur de l'autochtone !! Moyens de paiement Ne comptez pas trop sur la carte bancaire, surtout en dehors de Nairobi et de l'aéroport ! Privilégiez le liquide le shilling kenyan, à défaut les devises. Il reste possible de régler par carte dans certains magazins de l'aéroport et à Nairobi même, mais nous vous le déconseillons, sauf dans les enseignes à l'européenne. En effet la lecture de la carte se fait par la piste magnétique, pas très sur. Oubliez le chèque, sauf si vous ne pouvez pas faire autrement mais peu de commerçant accepteront, car à l'étranger et particulièrement en Afrique, le coût pour le commerçant sera important pour pouvoir encaisser votre chèque.
Les Maasaï au Kenya et en Tanzanie Les Maasaï … Une ethnie qui fait rêver tous les voyageurs se rendant au Kenya et en Tanzanie … Tout comme les Pygmées ou les aborigènes, les Maasaï sont un peuple de fantasmes. On a entendu dire que… », on pense savoir que … » … Il nous tenait à cœur de vous en dire davantage sur ce peuple si connu et sur lequel circulent pourtant tant de fausses idées. Et surtout de vous conseiller sur où et comment les rencontrer, pour que cette rencontre se fasse dans l’authenticité et le respect. Les Terres Maasaï au Kenya et en Tanzanie Le territoire du peuple Maasaï s’étend majoritairement autour de la Vallée du Grand Rift, cet ensemble géologique composé de failles et de volcans, entre le Nord de la Tanzanie et le Sud du Kenya. Historiquement, les Maasaï partageaient une grande partie de leurs terres avec les animaux sauvages. Depuis la création des Parcs Nationaux, ils ont été privés de la majorité de ces terres, qui étaient pourtant les meilleurs pâturages. Au Nord de la Tanzanie par exemple, ils ont été peu à peu expulser des Parcs Nationaux, notamment du Serengeti et du Cratère du Ngorongoro. Ils peuvent toujours vivre et faire paître leurs bêtes dans la zone de Conservation de Ngorongoro, qui est une zone protégée, mais pas un Parc National, mais n’ont plus l’autorisation d’entrer dans le Cratère. L'élevage chez les Maasaï Les Maasaï sont un peuple de pasteurs, pour qui le bétail est le fondement de la société. Une partie des Maasai vit désormais en ville, mais une grande partie est toujours dans le bush », où leur activité principale est l’élevage. C’est Enkaï, leur Dieu, qui leur a confié le bétail. Ils en sont donc les gardiens et non les propriétaires. L’élevage de chèvres et vaches notamment leur permet bien sûr de se nourrir de temps en temps, mais contrairement aux idées reçues, les Maasai consomment peu cette viande. Ils utilisent le bétail comme source de protéines, notamment en prélevant le lait. Au-delà de l’aspect alimentaire, le bétail est avant tout une monnaie d’échange et il intervient dans tous les rapports sociaux mariages, enterrements, héritages, dons, cérémonies traditionnelles, etc … L’alimentation des Maasaï Les Maasaï ont pour la plupart un régime monoalimentaire, ce qui est assez déstabilisant pour les Européens que nous sommes. Nous avons du mal à comprendre comment il est possible de manger un seul et même plat avec différents accompagnements, certes, matin, midi et soir. Les Maasaï, eux, mangent de l’ugali, un porridge souvent préparé avec de la farine de maïs et de l’eau. Ils achètent cette farine à des agriculteurs, la plupart du temps sur des marchés, par paquets de plusieurs kilos. L’ugali est mangé avec les mains, nature ou accompagné de sucre, sel, de sauce ou de légumes. En complément de l’ugali, les Maasaï sont de grands consommateurs du lait qui provient de leur bétail. Le lait peut être bu tel quel, ou bien transformé en beurre par exemple. Il est ensuite stocké dans des calebasses. Les Maasaï consomment souvent le lait bouilli, accompagné de thé et de sucre. Le thé est notamment responsable des dents brunes de la majorité des Maasaï. Bien que peuple d’éleveurs, les Maasaï consomment peu la viande dans leurs repas quotidiens. La viande est plutôt sacrifiée pour les grandes occasions et les cérémonies. Lorsqu’une bête est sacrifiée, le processus de découpe suit un rituel très précis. De même que chaque pièce de la bête est destinée à un groupe de personnes différent. Les abats et la tête sont rôtis, mais très souvent, les yeux, le cœur et le foie sont consommés crus. Lorsque l’on parle de l’alimentation des Maasaï, une question revient souvent boivent-ils vraiment le sang des vaches ? ». Oui, cette pratique est toujours répandue, mais ne s’effectue pas au quotidien. C’est principalement pour les cérémonies que les Maasaï effectuent les fameuses saignées à l’aide d’arcs, ou pour renforcer une personne qui aurait été affaiblie par exemple par un accident ou un accouchement. Un mouton ou une chèvre sont par exemple souvent sacrifiés lors d’une naissance, et le sang, la graisse et la viande sont donnés à la jeune mère pour la renforcer. Lorsque les Maasaï effectuent les saignées, ils utilisent une flèche qui permet de percer la peau, sans pour autant pénétrer dans le cou, pour ne pas tuer l’animal. Le sang est récolté dans une calebasse. Il est alors consommé de deux manières différentes selon la situation. Si c’est pour renforcer une personne affaiblie, il sera préparé avec des plantes. Si c’est dans le cadre d’une cérémonie, il sera mélangé frais avec du lait notamment. Avant l’arrivée du sucre industriel, les Maasaï consommaient de grande quantité de miel. Ils en utilisent toujours, notamment lors des cérémonies, mais ne le produisent pas eux-mêmes. Il n’est pas rare de voir des Maasaï vendre du miel du bush » dans des bouteilles en plastique, notamment sur la route entre le Parc National du Serengeti en Tanzanie et la ville de Karatu. Ce miel est davantage destiné à un usage médical. Contrairement aux idées reçues, les Massaï ne consomment pas de viande de brousse », c’est-à -dire d’animaux sauvages, sauf en cas d’extrêmes sécheresses et de grande pauvreté. La médecine traditionnelle Maasaï Les Maasaï sont confrontés à différentes maladies qui font des ravages, notamment le VIH, la tuberculose et le paludisme. Les dispensaires de fortune où ils pourraient être soignés se trouvent souvent à plusieurs dizaines de kilomètres de leur lieu de vie. En Tanzanie, dans la zone de Conservation de Ngorongoro, le dispensaire d’Endulen s’occupe de soigner les Maasaï de la région avec l’aide de médecins étrangers. Il est possible de s’y arrêter pour prendre un petit déjeuner et avoir quelques explications sur leur fonctionnement. Au-delà de ces maladies, les Maasaï sont également confrontés à toute sorte de blessure, morsure ou piqûre d’insectes qui viennent jusque dans leur manyatta case traditionnelle. Pour lutter contre ces fléaux, les Maasaï s’appuient sur une connaissance largement répandue des plantes médicinales. Ils utilisent des plantes, écorces, racines, fruits, trouvés dans leur environnement pour préparer des remèdes locaux. Les Maasaï représentent l’une des tribus les plus vulnérables face au sida en Tanzanie et au Kenya, car les risques sont multiples rapports sexuels non protégés, pratiques traditionnelles comme l’excision, et rejet de la médecine occidentale ». Les Maasaï favorisent toujours l’utilisation des plantes pour se soigner, et ne se rendent au dispensaire qu’en cas d’extrême urgence. L’organisation sociale des Maasaï La vie des hommes et des femmes Maasaï est rythmée par le passage de classe d’âge en classe d’âge. Voici les grands principes qui rythment la jeunesse des Maasaï. La naissance Lorsqu’une femme met au monde un bébé chez les Maasaï, la mère va boire du sang de taureau mélangé à du lait, pour reprendre des forces. Un animal est également souvent sacrifié et est offert aux femmes du village qui village qui viennent apporter du lait à la jeune maman. Ensuite, un mouton est sacrifié et sa graisse va être donnée à la jeune mère, pour qu’elle retrouve force et vitalité. La consommation de graisse est très importante dans l’après-accouchement chez les femmes Maasaï. La jeune maman se consacre intégralement à son bébé, souvent à l’écart de son mari, jusqu’à ce qu’il marche. L'enfance chez les Maasaï Chez les Maasai, un bébé ne reçoit pas toujours un prénom dès sa naissance. Certaines familles attendent plusieurs semaines avant de donner un premier prénom au bébé. A la fin de l’enfance, il va recevoir un deuxième prénom. L’éducation n’est pas seulement l’affaire des parents chez les Maasaï, c’est l’affaire de toute la tribu. Les jeunes filles et sœurs participent notamment à son éducation et une punition peut lui être donnée par n’importe quel membre de la communauté. L’enfance est également l’âge auquel les Maasaï portent leurs premiers bijoux. Vers 7 ans, ils se font percer le haut des oreilles, trou qui sera étiré pour l’élargir progressivement. L’adolescence chez les Maasaï Les jeunes filles s’occupent principalement de la traite du bétail, d’aller chercher de l’eau et de réparer les manyattas. Elles assistent leurs mères dans les tâches ménagères et dans l’éduction des enfants. C’est l’excision qui marque chez les jeunes filles Maasaï le passage à l’âge adulte. Avant cette cérémonie, elles ne peuvent par exemple par porter de boucles d’oreille sur la partie inférieure du lobe ni certains types de colliers, ce qui les rend facilement reconnaissable. De même chez les garçons, il existe beaucoup d’interdits avant la circoncision, qui marque la fin de l’enfance et le passage au stade de Morans. Ils ne peuvent pas se réunir, et sont en quelque sorte soumis aux morans, leurs aînés. Ils passent leur temps à s’occuper et surveiller le bétail, et développe leurs connaissances en élevage. La circoncision passage à l’âge adulte chez les garçons Maasaï C’est sans doute la période de la vie des Maasaï qui fascine le plus et qui fait l’objet de tant de spéculation. Lorsqu’ils ont une douzaine d’années, les jeunes Maasaï commencent à essayer de prouver leur bravoure aux yeux des morans, pour leur montrer qu’ils sont prêts à devenir, eux aussi, des hommes. C’est le laïbon, sorte de chef spirituel, qui décide de la tenue d’une nouvelle cérémonie, qui permettra à plusieurs jeunes de devenir morans. Pendant cette cérémonie, les jeunes doivent se montrer forts et valeureux, et sont soumis à différentes épreuves avec le bétail, comme prendre un taureau par les cornes. Après cette cérémonie, le laïbon leur attribue un nom de moran, qui vient remplacer leur nom d’enfant. C’est une période de socialisation très intense entre les morans qui s’ensuit. Ils vivent ensemble pendant plusieurs semaines, organisent des réunions et partent souvent dans la savane. Lorsqu’ils sont prêts, les jeunes vont être circoncis. En Tanzanie, ils portent des sortes de couronnes de plumes. L’excision passage à l’âge adulte chez les filles Maasaï Pour les filles Maasaï, c’est l’excision qui va marquer le passage dans son nouveau rôle de femme et de future mère. L’excision est décidée par les femmes de la famille, qui invitent la sage-femme ou amène la jeune fille chez elle. Ce rite n’est en aucun cas dicté par des hommes, contrairement aux idées reçues. L’excision chez les Maasaï consiste en l’ablation du clitoris et des petites lèvres le plus souvent. Seule une femme est habilitée à pratiquer cette opération. L’excision est une mutilation qui fait l’objet de virulentes critiques de la part des Occidentaux. Lors d’un voyage au Kenya ou d’un safari en Tanzanie, et d’une rencontre avec les Maasaï, c’est un sujet qui peut être abordé avec les hôtes, mais qui doit être pris avec grande prudence. Pour être préparés au mieux, les voyageurs d’Endallah ont l’opportunité de rencontrer l’ONG NAFGEM, lors de leur passage à Moshi. Ce réseau de lutte contre la mutilation génitale des femmes travaille avec différentes communautés de Tanzanie, pour les sensibiliser aux dangers de l’excision mais aussi pour lutter de manière efficace contre cette pratique. L’un des enjeux majeurs est que les femmes pratiquant l’excision gagnent des sommes d’argent considérables. Ainsi, pour lutter efficacement, il ne suffit pas de leur confisquer les outils d’excision, il faut également les accompagner dans leur reconversion » en leur offrant des opportunités professionnelles. Les perles et les bijoux Maasaï Les Maasaï sont réputés dans le monde entier pour la beauté de leurs parures de perles. Celles-ci sont faites en perles de verre, très souvent importées d’Europe. Ils les assemblent sur des fils de fer et les mélangent avec des matériaux locaux comme des bouts de plastique ou chaînes métalliques pour rendre les bijoux encore plus beaux et sonores. Chez les Maasaï, l’agencement des perles dans les bijoux se fait en fonction de l’harmonie, du beau, mais permet également de communiquer des messages, notamment des bénédictions. Le choix des couleurs est primordial. L’association noir/bleu, par exemple, symobolise la présence divine dans le Ciel. Ces bijoux permettent aux familles de montrer leur bonne santé financière si les pluies sont abondantes, l’herbe est verte, les vaches sont bien nourries et permettent à la famille de vivre correctement et notamment aux femmes d’acheter des perles. Les hommes, au gré de leurs activités dans la brousse, se confectionnent également des bijoux faits de matériaux naturels récoltés en chemin plumes, noyaux, fruits … Les perles ne sont pas utilisées uniquement pour la confection de bijoux, mais également pour la décoration d’autres éléments de la parure des Massaï ou des objets du quotidien comme l’orkila jupe de mariage des femmes, l’erap enkaina la décoration mise sur le biceps des hommes, l’olbene elontalengo le sac en cuir qui contient le miel pendant les cérémonies traditionnelles ou encore l’enkukuri la calebasse utilisée pour traite les vaches. Nombreux sont les voyageurs qui souhaitent acheter des bijoux Maasaï en souvenir de leur séjour en Afrique de l’Est. Nous vous conseillons d’acheter ces bijoux directement aux artisans, plutôt que dans ces grandes boutiques de souvenirs pour touristes. Cela permettra de rémunérer le travail des producteurs plus justement. Il est bien sûr possible de négocier le prix des bijoux, d’autant plus que certains Maasaï n’hésitent pas à demander des sommes très élevées. Cependant, veillez à rémunérer justement les locaux. Un bracelet avec beaucoup de perles et très travaillé ne peut pas coûter 3$, cela ne couvrirait même pas le prix d’achat des perles. Où et comment rencontrer les Maasaï en Tanzanie et au Kenya Lors d’un voyage au Kenya ou en Tanzanie, nombreux sont les voyageurs qui souhaitent rencontrer des membres de la communauté Maasaï. C’est bien sûr tout à fait possible, mais il faut être prudent, et organiser cette rencontre de manière responsable. Voici nos conseils. Tout d’abord, il faut se rendre aux bons endroits. Au Kenya et en Tanzanie, une multitude de villages ont été créés pour accueillir des touristes l’espace de quelques minutes. La vie des Maasaï est reconstituée et tout est mis en scène pour satisfaire le touriste danse traditionnelle à l’arrivée et chants, visite express du village, et bien sûr, invitation au don et à l’achat de bijoux en souvenirs. Ces villages ne montrent pas la réalité de la vie des Maasaï et les guides » répètent sans cesse les mêmes choses aux touristes, pour satisfaire leurs envies de rencontre d’un peuple primitif ». Certains font semblant d’être surpris que les Européens n’aient qu’une femme, alors que nous Maasaï, nous pouvons avoir plusieurs femmes ». Pensez-vous réellement qu’un Maasaï qui accueillent des dizaines de touristes par jour dans son village ne sache pas cela ? Les Maasaï sont loin d’être primitifs et coupés du monde beaucoup se rendent en ville pour faire leurs achats, certains ont des smartphones et même un compte Facebook. Ils portent des baskets Nike chinées sur les marchés de Nairobi, et vous donnent leur numéro de téléphone pour échanger sur WhatsApp. Au-delà des informations erronées ou déformées qui sont partagées aux touristes dans ces villages, l’impact social de ce folkore organisé est désastreux. Les enfants assis dans la classe » sont en réalité déscolarisés car ils sont plus rentables » en mendiant de l’argent aux touristes pour leur école. Et qu’en est-il de l’argent donné par les touristes ou les tours operators à ces villages ? Sert-il vraiment à financer les louables projets communautaires comme mentionné par le chef du village ? Rien n’est moins sûr … Personne n’est capable de nous parler plus en détails de ces projets… Cette expérience de faux village » ou de village en plastique », comme les appellent notre équipe en Tanzanie, n’est ni intéressante pour les voyageurs, ni bénéfique pour les locaux. Si vous souhaitez avoir une idée de ce qu’il se passe dans ces villages, et vous rassurer de ce que vous évitez en n’y allant pas, lisez cet article d’un reporter du journal Le Monde, qui raconte la rencontre » peut-on encore appeler ça une rencontre ? entre un groupe de touristes Hollandais et des Maasai en Tanzanie. Le journaliste y explique très bien le malaise des Maasaï et des locaux, les uns pensant que les Européens ne veulent que des photos, sans s’intéresser à eux, et les autres pendant que les locaux sont obsédés par la vente de leurs bijoux. A l’inverse de cette expérience, nous proposons à nos voyageurs de se rendre dans d’authentiques villages Maasaï, qui ont fait le choix de s’ouvrir à un tourisme raisonné, limité et responsable. Pour cela, il faut bien sûr avoir un peu de temps au moins 2 jours, car on ne peut pas vivre une immersion » ou rencontrer » en quelques heures seulement. Ces immersions sont construites par les locaux eux-mêmes, en fonction de ce qu’ils ont envie ou non de partager avec les voyageurs. Les voyageurs d’Endallah sont acteurs de l’immersion, il ne s’agit pas d’aller au village, d’observer, de prendre des photos et de partir. Il s’agit d’un échange réciproque, de partager des activités quotidiennes comme s’occuper du bétail, aller chercher de l’eau ou préparer le feu. Les voyageurs partagent des moments d’échanges intenses, au-delà des clichés, autour d’un feu de camp ou dans une manyatta. Mais pour cela, il faut être prêt à oublier les mythes, ne pas chercher à voir ce que l’on veut voir » des Maasaï, mais être prêt à voir les Maasaï tels qu’ils sont. Pour aller plus loin ... Voici quelques conseils de lectures si vous souhaitez en savoir plus sur les Maasaï ou vous divertir ! La Massai blanche Corinne Hofmann l’histoire aussi passionnante qu’impressionnante d’une jeune femme de 27 ans qui quitte sa confortable vie d’Européenne pour s’installer parmi les Massai du Kenya par amour. D’autant plus fascinant que c’est une histoire vraie ! Waters of the Sanjan David Read – en anglais seulement l’un des meilleurs romans pour découvrir le mode de vie et la culture Massai. L’auteur a vécu plusieurs années en leur compagnie et a imaginé une belle histoire pour nous plonger dans leur quotidien, et répondre à nos ultimes questions sur la culture Massai. The Ways of the Tribe Gervase Tatah Mlola – en anglais seulement un magnifique ouvrage sur les tribus du Nord Est de la Tanzanie régions de Tanga, Kilimanjaro, Arusha et Manyara, où vous passerez certainement une grande partie de votre séjour. The ways of the Tribe explique la diversité des tribus et leurs spécificités. Découvrez-y les tribus qui vous accueilleront lors de votre voyage ! Black Museum Alexandre Hauffmann ce livre ne porte pas sur les Maasaï, mais c’est la réflexion intéressante d’un journaliste effectuant un reportage sur la fameuse tribu des Hazabe ou bushmen de Tanzanie. Quelques centaines de Hazbade vivent encore dans le bush, avec un mode de vie ancestral chasseurs-cueilleurs et nomades, ils sont devenus une attraction touristique » pour certains. Les Maasaï sont également confrontés à ce problème…kMnubE.