LePÚre Noël est mort est un recueil de quatre courtes nouvelles numériques de Nolween Eawy, publié chez Numériklivres dans la collection Histoire à lire debout. Je ne connaissais pas, et on ne m'y reprendra plus. Déjà , des fautes dans le résumé, c'est moyen. Allez, je pensais au moins rigoler un tout petit peu.
"Le PĂšre NoĂ«l est une ordure" revient au théùtre, mis en scĂšne par Pierre Palmade. Nous avons assistĂ© aux derniĂšres rĂ©pĂ©titions et Ă l'avant premiĂšre Ă Romans-sur-IsĂšre. Câest cela, oui ! Reportage C. Airaud / V. Vermot-Gaud / / M. Olico "Câest cela, oui" Quand, tout dĂ©but janvier 2014, Pierre Palmade annonça que "Le PĂšre NoĂ«l est une ordure" serait de retour sur les planches, ses amis ont dĂ» sâĂ©crier "Câest cela, oui..." "Câest cela, oui" la rĂ©plique culte de Pierre Mortez, interprĂ©tĂ© par Thierry Lhermitte dans" Le PĂšre NoĂ«l est une ordure". On lâoublie parfois, "Le PĂšre NoĂ«l", le film, est ladaptation dâune piĂšce de théùtre. En 1979, la troupe du Splendid sort du tournage des "BronzĂ©s font du ski" et se retrouve pour lâĂ©criture dâune nouvelle piĂšce. Ce sont Jugnot et Lhermitte qui sây collent, sans retenue, trash, le politiquement correct nâest pas encore nĂ©. La cible les pĂŽvres ». Dans "Les bronzĂ©s", ils ont rĂ©glĂ© leur compte Ă la classe moyenne, le pari cette fois-ci est de sâattaquer Ă tous les paumĂ©s et les dĂ©shĂ©ritĂ©s. Quoi de mieux quâune nuit de NoĂ«l pour saccager les bien-pensants ? Le lieu la permanence de SOS dĂ©tresse amitiĂ© », la basse-cour de toutes les mĂ©diocritĂ©s et les bassesses. Rire sale et satire du charity business. Extraits de la version originale Splendid - 1979 La suite est connue la piĂšce est un triomphe, le théùtre du Splendid est trop petit. La troupe sâexile pour 200 reprĂ©sentations Ă la GaitĂ© Montparnasse, une tournĂ©e Ă travers la France suivra. Le film sort sur les Ă©crans en 1982, il attire 1 604 220 spectateurs Ă sa sortie. Câest dĂ©jĂ un succĂšs, pas encore un triomphe, mais en devenant le marronnier des soirĂ©es tĂ©lĂ© de NoĂ«l, il deviendra le blockbuster des familles. Depuis 35 ans, des troupes amateurs, des bandes de copains ont jouĂ© "Le Pere NoĂ«l". Mais jamais une troupe professionnelle nâavait eu lâaccord des auteurs pour faire remonter sur scĂšne ThĂ©rĂšse, la charitable BCBG coincĂ©e, le banal mais lubrique Pierre Mortez, ZĂ©zette la clocharde gouailleuse, Katia le travelo, Monsieur Preskovic et ses ignobles doubitchous, le tout accompagnĂ© par Felix, lâaffreux sale et mĂ©chant PĂšre NoĂ«l. "Pas de copier-coller, Ă vous de jouer et faites vous plaisir" Vendredi 6 septembre, Romans-sur-IsĂšre, une petite place ombragĂ©e, la troupe Ă Palmade est lĂ au complet. Ă la terrasse du bien nommĂ© bar Ă vin », leur cantine pour cette derniĂšre semaine de rĂ©pĂ©tition, ils sont attablĂ©s. Lâambiance est faussement dĂ©tendue. Rires un peu forcĂ©s, Pierre Palmade plus meneur de bande que jamais, rassure, motive, mime chaque personnage, revient sur une rĂ©plique surjouĂ©e la veille Ă la gĂ©nĂ©rale. Nous sommes Ă 6 heures de la premiĂšre et tous savent que le retour du "PĂšre NoĂ«l" est un pari. Comment ne pas plagier Jugnot, Lhermitte, Chazel ou AnĂ©mone ? Sur scĂšne ou Ă lâĂ©cran, les comĂ©diens du Splendid incarnent Ă jamais les personnages. "Ce nâest pas un karaokĂ©, il ne faut pas que les rĂ©pliques culte sonnent comme des citations", recommande Palmade. "Vous devez vous accaparer chaque personnage, pas de copier-coller, Ă vous de jouer et faites vous plaisir, oubliez le film !!!" Suivre Palmade diriger ses acteurs est dĂ©jĂ un vrai spectacle Sur la scĂšne du Théùtre des Cordeliers, leur lieu de rĂ©sidence Ă Romans, suivre Palmade diriger ses acteurs est dĂ©jĂ un vrai spectacle. Il marche de long en large, galope dâavant en arriĂšre, souffle coupĂ©, regard fixe. Palmade est "lâentraineur de théùtre". Il sait trop quâun acteur comique est sur le fil du rasoir, que la drĂŽlerie flirte avec le ridicule. "Ne fais pas la comĂ©dienne qui veut faire rire", murmure-t-il au milieu dâune rĂ©plique. "Ne tadresse pas Ă la salle, ne surjoue surtout pas, adresse-toi a ton partenaire." Avec "la Troupe Ă Palmade", il a créé sa bande, son groupe de comĂ©diens. Cinq ans que ça dure, et sâil ne lâavoue pas tout Ă fait, il rĂȘve que cette troupe soit reconnue, lâexemple du Splendid nâest sĂ»rement pas loin. 400 spectateurs pour une premiĂšre 20h. La salle sâĂ©teint. Palmade est au 15e rang. 400 spectateurs pour une premiĂšre. Une heure 26 minutes pour retrouver les rĂ©pliques, les dialogues "C'est fin, c'est trĂšs fin, ça se mange sans faim !", "Ăa dĂ©pend, ça dĂ©passe ! ", "Je ne vous jette pas la pierre, Pierre" dĂ©filent. Un sentiment dâimitation effleure dans le premier quart dâheure, il fait un peu son Lhermitte, il plagie un peu Jugnot, puis les dialogues sâemballent, la permanence de "SOS dĂ©tresse amitiĂ©" vire Ă la farce ignoble et pathĂ©tique. Les six paumĂ©s prennent vie et la salle rit, comme libĂ©rĂ©e elle aussi du souvenir du film. 22h. Karen et Sandra, 30 ans Ă peine, sont venues de Valence. Chaque NoĂ«l, entre copine, elles sâinstallent sur leur canapĂ© avec chips et champagne pour rĂ©veillonner avec le "PĂšre NoĂ«l". "Cest formidable, plus drĂŽle encore quâĂ la tĂ©lĂ©, on a lâimpression de les voir en vrai !" Les deux amies nâĂ©taient pas nĂ©es quand la troupe du Splendid bousculait le théùtre de boulevard. Pour elles, "Le PĂšre NoĂ«l est une ordure" sera, au théùtre, celui de la bande Ă Palmade. Et comme le rĂ©pĂšte inlassablement Pierre Mortier "Câest cela, oui..." "Le PĂšre NoĂ«l est une ordure" au Théùtre Tristan Bernard Paris A partir du 12 septembre 67 rue du Rocher, Paris VIIIe RĂ©servations 01 45 22 08 40
Lefilm raconte lâhistoire du jeune Aladdin et de la princesse, Jasmine, dans le royaume dâAgrabah. Zone interdite sur M6 Ă 21h05 OphĂ©lie Meunier sâattarde sur les
LE PERE NOĂâčL EST UNE ORDURELa permanence tĂ©lĂ©phonique parisienne SOS dĂ©tresse-amitiĂ© est perturbĂ©e le soir de Noël par l'arrivĂ©e de personnages marginaux farfelus qui provoquent des catastrophes en chaĂ des rĂ©pliques et des scĂšnes cultes ! Me l'offrir !âREALISATEURJean-Marie PoirĂ©ACTRICES ET ACTEURS PRINCIPAUXAnĂ©mone, Marie-Anne Chazel, Thierry LhermittePAYSFrance25 aoĂ»t. 1982C'ESTVOTRE FILM BONHEUR !disponible surâ Ce film est Ă mourir de rire. On ne se lasse pas de le voir et le revoir. D'ailleurs je vous conseille de le regarder plusieurs fois, il y a plein de dĂ©tails rigolos qu'on ne remarque qu'aprĂšs s'ĂÂȘtre imprĂ©gnĂ© de l'Ă©tat d'esprit des personnages. Josette ZĂ©zette qui rĂ©cupĂšre les coquilles dĂąâŹâąhuĂtres pour en faire des cendriers, ThĂ©rĂšse, sainte nitouche mais pas tant que ça, Pierre Mortez qui porte un costume assorti au canapĂ©, le travesti mal dans sa peau, et j'en passe. Une bonne tranche de rigolade. Florian L. sur Allo-CinĂ© ComĂ©die culte. Dans la lignĂ©e des BronzĂ©s, le Splendid donne cette fois dans l'humour fĂ©roce, plus sarcastisque, plus mĂ©chant et moins dĂ©contractĂ© pour dĂ©noncer les travers de notre sociĂ©tĂ©. Cela n'empĂÂȘche qu'on hurle de rire tout au long du film, rĂ©pliques mĂ©morables, personnages cinglĂ©s et gags se succĂšdent sans temps mort. Et que dire du jeu des comĂ©diens qui sans parler juste par leurs expressions et postures parviennent Ă exprimer tout le comique de leur personnage. Du vu et revu. GalouDusse sur Allo-CinĂ©C'est politiquement incorrect, dĂ©raisonnablement dĂ©jantĂ© et excessivement caustique. Avec ses personnages hauts en couleurs et sa profusion de dialogues incroyables, "Le PĂšre NoĂl Est Une Ordure" est entrĂ© dans la conscience collective populaire et plusieurs de ses fameuses rĂ©pliques font depuis partie intĂ©grante du langage quotidien et des conversations. Cette adaptation de l'une de leurs piĂšces thĂ©ĂÂątrales, a traversĂ© dĂ©jĂ trois dĂ©cennies sans prendre une ride, en gagnant petit Ă petit son statut de film culte. Un phĂ©nomĂšne cinĂ©matographique de plus pour l'Ă©quipe du "Splendid". CH1218 sur Allo-CinĂ©Au dĂ©but, y'a Paris. Ville lumiĂšre Ă la tombĂ©e de la nuit, illuminations, vitrines dĂ©corĂ©es, grand sapin. Dans les rues, des citoyens dĂ©guisĂ©s en papa au manteau rouge, distribution de chocolat, photo avec les enfants...Puis, plus loin, un autre. Il a la moustache sombre, le crĂÂąne dĂ©garni, il parle comme un charretier, donne des claques aux bambins. Sur son panier est accrochĂ© un panneau, pub pour une boite un peu spĂ©cial, mais bon c'est NoĂl, alors...Son pĂ©riple continue, donc, Ă travers Paris, belle Paris, dans un supermarchĂ©, oĂÂč il s'empare d'une chose longue et molle, avant de rejoindre sa hotte prĂšs du pĂ©riph', pleins de jolies cadeaux petits lapins courant de partout, et le caddie de ZĂ©zette, qu'on connaĂt. Dix minutes, bien moins peut-ĂÂȘtre, dix minutes oĂÂč le mythe de NoĂl est dĂ©jĂ dĂ©glinguĂ©, zigouillĂ©, explosĂ©, puis enterrĂ©. Et puis quel titre ! Ca aurait pu pousser au scandale publicitaire se balader dans la ville, en famille, sourire au lĂšvres, aprĂšs avoir contemplĂ© le sapin sur la place, puis voir ce gros titre mis en gras affichĂ© sur un arrĂÂȘt de bus, ça irrite. NoĂl, on n'y touche pas. Et pis c'est tout. De la bien-pensance, de la gaietĂ© qu'inspire NoĂl, le film s'en amuse. .../... .../... Tout ce qui pourrait choquer gĂt Ă l'intĂ©rieur. Mais c'est un film que l'on Ă plus honte d'aimer. Devenu classique pour tous, cette petite pĂ©pite de cruautĂ© moult fois rediffusĂ©e, rĂ©siste Ă l'oubli des dĂners entre amis finissant en rĂ©citations de toutes les meilleurs rĂ©pliques du film, on n'en a vu passer. Des fous rires personnels au souvenir de l'image de Pierre imprĂ©gnĂ© dans le canapĂ©, il y en a sĂ»rement eu. Intelligemment, Ă©crit, interprĂ©tĂ© et sobrement filmĂ©, le film se construit en deux parties. Au dĂ©but, humour glacĂ©, grinçant, sophistiquĂ© et absurde, Ă la fin, situations grotesque et grivoiserie. Ici, la vulgaritĂ© est enrobĂ©e d'un mince filet d'or, la cruautĂ© se mĂ©lange Ă la tendresse. D'un cĂÂŽtĂ©, les coincĂ©s, de l'autre, les paumĂ©s. Et bien sĂ»r ; pas un pour rattraper l'autre. Mesquinerie, hypocrisie, indiffĂ©rence les coincĂ©s son gĂÂątĂ©s. Les autres ne sont pas mal non plus ici, la pauvretĂ© n'enjolive pas l'esprit, elle le dĂ©truit, sans pitiĂ©, sans compassion elle enterre l'homme et ses valeurs. Il n'y a aucun pathos, aucune intervention de l'Ă©motion il y a le pathĂ©tique, pour tout les hommes, ces bofs filmĂ©s comme des affreux imbĂ©ciles, mais derriĂšre tout cela, la prĂ©sence d'un cĂ
âur. .../...Le pĂšre noĂl est une ordure juge la connerie humaine, ses affreuses moeurs bien pensantes des annĂ©es 80, mais ne critique pas son fond personne n'est bon, personne n'est mauvais. Mais vulgaire et idiot. La peinture est cruelle, sombre et glauque. Ca commence doucement, tout en retenue, avec Pierre, sa collĂšgue ThĂ©rĂšse, et Mme. Musquin, effectivement trĂšs gentille, mĂÂȘme si on aime pas dire du mal des gens...C'est grinçant, pince-sans-rire, trĂšs "caustique" bref, on se rĂ©gale. Puis aprĂšs...Les situations propres au mauvais goĂ»t s'alignent sans temps mort et ça se tire dessus, et ça se donne des coups de pieds, des coups de chaises, des coups de feu, et ça s'insulte, ça se tape, ça se crache Ă la gueule...Et puis, qu'est-ce que c'est con, mais qu'est-ce que c'est con, mais qu'est-ce que c'est con, se dit-on...Et on rit de plus en plus. Magique. 17/20. B-Lyndon sur Allo-CinĂ©Enormissime !! Sans doute la meilleure comĂ©die française de tous les temps. La troupe du splendid, rĂ©unie au grand complet, au sommet de son art, nous offre deux heures d'un film incroyable, oĂÂč chaque scĂšne, chaque situation, chaque rĂ©plique est hilarante, renversante, gĂ©niale !! Que des rĂ©pliques et des scĂšnes cultes, des situations loufoques, j'Ă©tais mort de rire du dĂ©but jusqu'Ă la fin. Jean-Marie PoirĂ©, Ă qui on doit d'autres trĂšs grands films français, s'est attelĂ© Ă l'adaptation de cette piĂšce de thĂ©atre et je dois dire qu'il a fait un boulot remarquable. Comment ne pas aimer ce film ? C'est tout simplement un film cultissime inoubliable et immanquable !! Et au fait... "Joyeux Noel FĂ©lix" !! sur Allo-CinĂ©
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ï»żChaque annĂ©e ce film est inĂ©vitable, pour le coup ça doit ĂȘtre la quatriĂšme ou cinquiĂšme fois que je le vois, et on prend toujours autant de plaisirs devant l'Ă©quipe du Splendid au sommet de son art ! Car oui pour moi la troupe du Splendid au complet c'Ă©tait l'Ă©quipe de choc de l'humour Ă la française, on ne retrouve plus de telles bandes de nos jours, mĂȘme la troupe des BronzĂ©s c'est fourvoyĂ©e dans les annĂ©es 2000, ils ont beaux ĂȘtre amis pour la vie on aurait prĂ©fĂ©rĂ© ne pas le savoir... Mais reste les bons souvenirs et la nostalgie des films des annĂ©es 70/80 comme celui-ci... On aura beau dire qu'il faut vivre avec son temps et arrĂȘter de dire que "C'Ă©tait mieux avant", mais il est fort de constater que pour le Splendid C'ETAIT MIEUX AVANT... Synopsis Soir de NoĂ«l burlesque oĂč, Ă la permanence tĂ©lĂ©phonique parisienne de SOS dĂ©tresse amitiĂ©, des bĂ©nĂ©voles sont perturbĂ©s par l'arrivĂ©e de personnages marginaux et farfelus, qui provoquent des catastrophes en fil de la soirĂ©e, Pierre Mortez et ThĂ©rĂšse reçoivent tour Ă tour la visite de leur voisin bulgare, monsieur Preskovitch, qui leur prĂ©sente des spĂ©cialitĂ©s gastronomiques de son pays toutes aussi infectes les unes que les autres, de Katia, un travesti homosexuel dĂ©sespĂ©rĂ©, de Josette, la petite protĂ©gĂ©e » de ThĂ©rĂšse ainsi que de FĂ©lix, fiancĂ© miteux de Josette dĂ©guisĂ© en pĂšre NoĂ«l, sans oublier madame Musquin, une troupe bien maboule ! Alors pour moi c'est tout simplement le meilleur film du Splendid, "Les BronzĂ©s font du ski" arrivant Ă ex ĂŠquo peut-ĂȘtre. La recette théùtral y est surement pour beaucoup, car oui Ă l'origine c'est une piĂšce de théùtre, et ce qui inclus donc un huis clĂŽt dans le film trĂšs bien menĂ©, ça installe un cercle intime avec les protagonistes. Mais malgrĂ© tout Lhermitte et sa bande s'autorisent Ă quelques escapades nocturnes dans les rues de Paris pour couper de-ci de-lĂ les enchaĂźnements de pĂ©ripĂ©ties trĂ©pidants ! Ăa donne un peu d'air au rĂ©cit, mĂȘme si je prĂ©fĂšre largement la chaleur euphorisante de l'appartement de l' dĂ©tresse-amitiĂ©. Une chaleur humaine qui ponctue parfaitement avec l'Ă©poque de fĂȘte familiale du film, mĂȘme si la fĂȘte de famille se transformera vite en ouragan gaguesque ! AprĂšs la vraie force du film c'est ses personnages et leurs dialogues trĂšs bien Ă©crits. Certes au dĂ©part le succĂšs n'Ă©tait pas au rendez-vous en 1982, mais c'est grĂące au petit Ă©cran que le film a reçut le label "culte" par les tĂ©lĂ©spectateurs, un label que je partage au demeurant. Car oui on est obligĂ© de dire que ce film est culte, mĂȘme ceux qui n'aiment pas le long mĂ©trage de Jean-Marie PoirĂ©. Chaque annĂ©e, en pĂ©riode de fĂȘtes, on a droit Ă la rediffusion du PĂšre NoĂ«l est une ordure, une marque de fidĂ©litĂ© des français mĂȘme si l'audience serait plus l'argument numĂ©ro 1 des chaĂźnes de tĂ©lĂ©visions..., et je prend un certain plaisir Ă le re-re-regarder, je rĂ©cite mĂȘme les rĂ©pliques en mĂȘme temps que les personnages maintenant, telle une jeune fille chantant en mĂȘme temps que son boys band favori ! Donc oui je rĂ©cite les rĂ©pliques du PĂšre NoĂ«l est une ordure, et mĂȘme en sociĂ©tĂ© ! Alors quand un film dĂ©borde sur votre vie personnelle c'est qu'il vous a marquĂ© d'une façon ou d'une autre. Et pourtant rare sont les films ou sĂ©ries s'emparant de notre vie privĂ©e, le seul autre exemple qui me vient Ă l'esprit c'est Kaamelott, j'utilise avec humour la botte secrĂšte de Karadoc et Perceval, le fameux "C'est pas faux" ! Et pour ce qui est des rĂ©pliques du film du Splendid j'utilise souvent le "Ăa dĂ©pend, ça dĂ©passe" et le 'C'est c'lĂ oui", et oui... ça en quelque sorte marquĂ© ma vie !Bien sĂ»r le film ne se limite pas Ă deux rĂ©pliques, mais une brouette entiĂšre vous y attend ! Allez pour le mon plaisir je vais vous en donnez quelques unes -Parce que c'est toujours pareil, hein ? Ăa, quand on n'est pas une grande connasse d'un mĂštre soixante-quinze, avec des seins comme des obus, alors on n'est rien, on n'est que moche ! Ben, oui, oui, oui, oui, moi, j'ai des poils qui me poussent sous le maquillage et... et je suis un pot Ă tabac, mais je rĂ©clame le droit de vivre, voilĂ ! Merde ! Par Katia/Christian Clavier-Je ne vous jette pas la pierre, Pierre, mais j'Ă©tais Ă deux doigts de m'agacer. Par Madame Musquin/Josiane Balasko-Mais je vous en prie ! Figurez-vous que ThĂ©rĂšse n'est pas moche ! Elle n'a pas un physique facile, c'est diffĂ©rent ! Par Pierre/Thierry LhermitteOu plus poĂ©tique -LĂąchez-moi sale pĂ©dale ! Mais c'est pas vos pieds qui gĂȘnent, c'est votre vice ! Par Pierre/Thierry LhermitteVoilĂ un gĂ©nie comique qu'on ne voit plus vraiment de nos jours ! Sinon les acteurs sont formidables, des prĂ©curseurs de beaucoup de gĂ©nĂ©rations de comiques, ils ont crĂ©ent une bande inimitable, leurs performances ont permis de graver dans le marbre le noms de leurs personnages. C'est un talent qui se confirmera dans le temps pour chacun d'entre eux, mĂȘme si aujourd'hui je ne suis plus trop fan d'un Christian Clavier par exemple, il respire la bourgeoisie et cette air hautain qui transparaĂźt dans ses sourires me laisse indiffĂ©rent, mĂȘme si je l'ai apprĂ©ciĂ© dans son dernier gros succĂšs "Qu'est-ce qu'on a fait au bon Dieu ?". Fermons la parenthĂšse Clavier. Bon pour faire simple ils sont tous excellents dans le film, mĂȘme les seconds rĂŽles, d'ailleurs on pourrait dire qu'il n'y a mĂȘme pas de second rĂŽles, c'est aussi une des qualitĂ©s du film quand on y pense. En bref ce film est culte, c'est la comĂ©die française par excellence, elle marque par sa galerie de personnages dĂ©jantĂ©s et drĂŽles superbement Ă©crit par une troupe du Splendid au sommet de leur art. Le PĂšre NoĂ«l est une ordure est un classique du genre, il a beau ne durer que 1h20 on prend indĂ©niablement son pied ! Avec des rĂ©pliques s'inscrivant mĂȘme aujourd'hui dans la langue française, alors oui je ne peux pas lancer la pierre Ă Pierre... C'est un merveilleux moment de cinĂ©ma Ă passer pendant les fĂȘtes !
Dansle mĂȘme genre vous pouvez trouver LES TUCHE (Ici aussi, il s'agĂźt d'une famille de gens modestes qui aspire (et parvient) Ă mieux.) ou encore LE PĂRE NOĂL EST UNE ORDURE (Comme le film de Jean-Marie PoirĂ©, celui de Georges Dumoulin met en scĂšne des gens de "la France d'en bas" et a Ă©tĂ© adaptĂ© d'une piĂšce de cafĂ©-théùtre Ă
ScĂšnes Comment reprendre une piĂšce culte sans tomber dans les piĂšges du remake? Câest le dĂ©fi que relĂšve Pierre Palmade, qui donne une nouvelle version du PĂšre NoĂ«l » au Théùtre Tristan-Bernard, Ă Paris. Article rĂ©servĂ© aux abonnĂ©s Trente-cinq ans quâils disaient non. Trente-cinq ans que les auteurs du PĂšre NoĂ«l est une ordure refusaient, malgrĂ© maintes sollicitations, de cĂ©der les droits de cette piĂšce mythique du rĂ©pertoire comique créée pour la premiĂšre fois Ă Paris, fin 1979. Et puis un jour, banco ! Thierry Lhermitte, Marie-Anne Chazel, GĂ©rard Jugnot, Christian Clavier, Josiane Balasko, Bruno Moynot ont fini par accepter que Pierre Palmade et sa bande de jeunes comĂ©diens sâemparent des feuilles de SĂ©cu de ZĂ©zette, Ă©pouse X », des doubitchous » de Radhan Preskovitch, du gilet serpilliĂšre de ThĂ©rĂšse, du tableau pervers de Pierre, du talon cassĂ© de Katia, le travesti dĂ©pressif, et de la hotte de FĂ©lix, le fou furieux. Le remake attendu a dĂ©butĂ© Ă Paris vendredi 12 septembre. On avait toujours dit oui aux troupes amateurs mais pas aux professionnels parce quâon souhaitait se rĂ©server la possibilitĂ© de la reprendre. DĂ©sormais on est trop vieux pour le faire ! », explique Thierry Lhermitte, Ă©ternellement associĂ© Ă sa maniĂšre de dire câest cela, oui ». On a donnĂ© notre accord Ă Pierre Palmade parce quâon a confiance en lui, on connaĂźt son exigence », ajoute le comĂ©dien. Il faut ĂȘtre raisonnable et savoir passer la main aux autres », rĂ©sume Bruno Moynot interprĂšte du voisin gĂ©nĂ©reux en spĂ©cialitĂ©s immangeables, dĂ©sormais codirecteur des théùtres parisiens du Splendid et de la Renaissance. GĂ©rard Jugnot a Ă©tĂ© le plus difficile Ă convaincre, se souvient Pierre Palmade Je lui ai laissĂ© un message en lui disant que jâavais un casting dâenfer, que je nâenverrais pas des comĂ©diens au casse-pipe. Dix jours aprĂšs, il mâenvoyait un texto âJe me range Ă lâavis gĂ©nĂ©ral et je te souhaite bonne chance.â JâĂ©tais Ă©mu, et jâai rĂ©alisĂ©, avec une grande insouciance, que lâaventure commençait. » Une aventure en forme de pari comment faire revivre une piĂšce dĂ©lirante Ă©crite par une bande de copains qui ne sâĂ©taient donnĂ© aucune limite dans la fĂ©rocitĂ© et lâinsolence ? Et pourquoi reprendre cette piĂšce qui a fait les belles heures du cafĂ©-théùtre avant de donner naissance, en 1982, Ă un film devenu culte Ă force de rediffusions ? Pour faire connaĂźtre ma troupe », rĂ©pond sans dĂ©tour Pierre Palmade. Le PĂšre NoĂ«l est une ordure câest le Rubikâs cube culturel, le jouet de tout le monde, qui a toujours Ă©tĂ© lĂ Lâimmense majoritĂ© du public a le film comme rĂ©fĂ©rence ; or la piĂšce est un peu diffĂ©rente. Plus trash et plus fĂ©roce que lâadaptation cinĂ©matographique. En 1979, la troupe du Splendid, en plein doute, avait suspendu les rĂ©pĂ©titions pendant quelques semaines. On a eu un peu peur, on craignait que cela ne fasse rire que nous », se souvient Bruno Moynot. Finalement, le public leur a fait un triomphe. TrĂšs vite, ils devront quitter la petite salle du Splendid, rue des Lombards Ă Paris, pour le Théùtre de la GaĂźtĂ©-Montparnasse, qui affichera complet douze mois durant. Pourtant, mĂȘme si la troupe sâĂ©tait fait remarquer un an auparavant avec Les BronzĂ©s, cette nouvelle crĂ©ation du Splendid nâattire pas les critiques culturels. Dans les archives, seul un papier du Matin de Paris salue lâinsolence dâune farce trĂšs bĂȘte, Ă©crite avec beaucoup dâintelligence. Leur nuit de NoĂ«l dans les locaux de SOS DĂ©tresse-AmitiĂ© est irrĂ©sistiblement hilarante ». Il vous reste de cet article Ă lire. La suite est rĂ©servĂ©e aux abonnĂ©s. Vous pouvez lire Le Monde sur un seul appareil Ă la fois Ce message sâaffichera sur lâautre appareil. DĂ©couvrir les offres multicomptes Parce quâune autre personne ou vous est en train de lire Le Monde avec ce compte sur un autre appareil. Vous ne pouvez lire Le Monde que sur un seul appareil Ă la fois ordinateur, tĂ©lĂ©phone ou tablette. Comment ne plus voir ce message ? En cliquant sur » et en vous assurant que vous ĂȘtes la seule personne Ă consulter Le Monde avec ce compte. Que se passera-t-il si vous continuez Ă lire ici ? Ce message sâaffichera sur lâautre appareil. Ce dernier restera connectĂ© avec ce compte. Y a-t-il dâautres limites ? Non. Vous pouvez vous connecter avec votre compte sur autant dâappareils que vous le souhaitez, mais en les utilisant Ă des moments diffĂ©rents. Vous ignorez qui est lâautre personne ? Nous vous conseillons de modifier votre mot de passe.
EUR8 8 La comédie Mesniloise présente Le PÚre Noël est une ordure une comédie créée par la troupe du Splendid. Tout le monde se souvient du film et de la piÚce de théùtre avec la bande du Splendid. Le rire sera de la partie durant ces représentations et certains spectateurs se souviendront des répliques cultes de la piÚce.
VIDĂOS - Alors qu'un Doodle cĂ©lĂšbre le rĂ©veillon, retour sur les films qui se sont inspirĂ©s de NoĂ«l, du cultissime Le PĂšre NoĂ«l est une ordure au chef d'Ćuvre de Tim Burton L'Ă©trange NoĂ«l de Monsieur Jack en passant par l'incontournable Love Actually. La neige, un traĂźneau, deux enfants. Tous les clichĂ©s de NoĂ«l rĂ©unis en un Doodle. Si l'icĂŽne du 25 dĂ©cembre est absente de cette image imposĂ©e par le gĂ©ant d'Internet, semblable Ă une vielle carte postale, elle est cĂ©lĂ©brĂ©e en grandes pompes par le septiĂšme art. Les rĂ©alisateurs ont utilisĂ© le pĂšre NoĂ«l et son apparat de toutes les façons possibles et imaginables. Love Actuallyen est un exemple parfait. Ici, Richard Curtis Ă©puise jusqu'Ă l'envi tous les thĂšmes de la fĂȘte les retrouvailles familiales, la solitude, les premiers jours de l'hiver, les lampions, le rouge, l'espoir, l'amour... Dans la comĂ©die romantique britannique NoĂ«l est un Ă©crin scĂ©naristique. jusqu'Ă la scĂšne finale qui, avec ses confettis, le manteau rouge de l'amoureuse de Hugh Grant, nous rappelle irresistiblement l'apothĂ©ose d'une nuit de rĂ©veillon. Le cinĂ©ma intellectuel ne s'est pas privĂ© non plus. Jean Eustache, une icĂŽne de la nouvelle vague, a quant Ă lui voulu saisir l'aspect sociologique de la pĂ©riode. Avant Le PĂšre NoĂ«l est une ordure, il voit le cĂŽtĂ© sombre du clinquant de la fĂȘte. Se glisser dans la peau d'un papa NoĂ«l pour s'acheter un manteau, c'est vouloir briser l'image de la bienveillance. C'est vouloir changer les codes. Avec la Nouvelle Vague, on aperçoit ainsi le backstage» du 25 gentil bonhomme Ă barbe blanche qui revient chaque annĂ©e pour l'anniversaire de la naissance de JĂ©sus-Christ est une source d'inspiration inĂ©puisable. Le mythe est si puissant qu'il a autorisĂ© tous les genres et toutes les les français la comĂ©die satirique de Jean-Marie PoirĂ©, Le pĂšre NoĂ«l est une ordure, est devenue en trente ans quasiment aussi culte que Les Tontons Flingueurs de Georges Lautner . Le vulgum pecus connaĂźt par coeur les rĂ©pliques de Madame Musquin et de Monsieur Preskovic. Et il aime la revoir en boucle, tous les ans, le jour de NoĂ«l, en famille au coin du feu. Avec le temps on a presque fini par oublier la critique douce amĂšre de notre sociĂ©tĂ© L'assassinat du pĂšre NoĂ«l de Christian-Jaque en 1941, les scĂ©naristes s'en donnent Ă coeur joie. Le rĂ©veillon, les cadeaux, la neige, les lampions... sont utilisĂ©s Ă toutes les sauces pour agrĂ©menter les intrigues. Les plus grands rĂ©alisateurs n'ont pas rĂ©pugner Ă mettre NoĂ«l et son dĂ©cor en Figaro a choisi, trĂšs subjectivement, dix films. Et si NoĂ«l m'Ă©tait contĂ©...1- Le pĂšre NoĂ«l est une ordureLa troupe du Splendid, quasiment au grand complet, revisite une nuit de NoĂ«l dans l'antre d'une antenne de SOS dĂ©tresse-amitiĂ©. Trente deux ans aprĂšs sa sortie le film n'a pas pris une ride. On regarde cette magistrale gaudriole en rĂ©citant par coeur les gags avant qu'ils n'adviennent. C'est celaaa, oui».2- Love actuallyL'amour et NoĂ«l sont omniprĂ©sents dans cette comĂ©die anglaise culte. Tout cela s'entrecroise admirablement. Pour ne pas se perdre dans cet Ă©cheveau amoureux revenons au dĂ©but. Un trĂšs sĂ©duisant premier ministre, Hugh Grant, dĂ©couvre le jour de son intronisation au 10 Downing Street le charme aussi rubicond que naĂŻf d'une collaboratrice de son ministĂšre. Quelques flĂšches cupidonnesques plus tard, le jour de NoĂ«l, Grant et tous les hĂ©ros du film peuvent enfin vivre leurs amours. DrĂŽle, fin, british Ă souhait... Ă voir et Ă revoir le jour de NoĂ«l par Le pĂšre NoĂ«l a les yeux bleuxLes fans de Jean-Pierre LĂ©aud, le comĂ©dien fĂ©tiche de François Truffaut, disent en choeur que c'est son meilleur film. Daniel, le hĂ©ros, multiplie les emplois prĂ©caires. On lui propose de jouer le pĂšre NoĂ«l. Ce mĂ©tier lui permet de s'offrir un nouveau manteau... RĂ©alisĂ© par Jean Eustache, un des fers de lance de la nouvelle Vague, le film et le rĂ©alisateurs ont des inconditionnels et d'irrĂ©ductibles La Course au jouetCe film 1996 de Brian Levant vaut surtout par la prĂ©sence de Arnold Schwarzenegger. Pour se racheter auprĂšs de son fils, Papa Arnold, cadre moyen-supĂ©rieur amĂ©ricain jusqu'au bout du biceps, se transforme en jouet. Pas n'importe lequel , en Turbo Man, une sorte d'iron man, que tous les enfants veulent absolument dans leur cheminĂ©e le jour de NoĂ«l. Vous l'avez compris quand Terminator se ligue avec le petit papa NoĂ«l, il faut s'attendre Ă L'Assassinat du pĂšre NoĂ«lDans un petit village de Savoie, la nuit du rĂ©veillon, on retrouve un pĂšre NoĂ«l assassinĂ©. L'homme est inconnu. Ce film de Christian-Jaque, tournĂ© en 1941, est un petit bijou. Le scĂ©nario est signĂ© Charles Spaak. La distribution est exceptionnelle avec Harry Baur et Fernand est ses soeursL'une des plus belles rĂ©ussites de Woody Allen. On retrouve Ă©videmment tous les ingrĂ©dients du rĂ©alisateur liens familiaux compliquĂ©s passĂ©s au scanner, problĂšmes de santĂ© en tout genre, le tout sur fond de Thanksgiving. Le directeur de la photo, Carlo di Palma utilise avec un talent consommĂ© toutes les lumiĂšres de NoĂ«l. Du grand Allen servi admirablement par Michael Caine, Max von Sydow et l'inĂ©vitable complice du maĂźtre new-yorkais, Mia Super NoĂ«lTim Allen est un comĂ©dien qui a su trouver un emploi le hĂ©ros du film de NoĂ«l. Il a incarnĂ© quatre fois un pĂšre NoĂ«l dĂ©passĂ© par les Ă©vĂ©nements provoquĂ©s par les fĂȘtes de la NativitĂ©. Ă son actif , on trouve donc Super NoĂ«l en 1994, Hyper NoĂ«l en 2002, un NoĂ«l en folie en 2004 et enfin Super NoĂ«l 3 mĂ©ga givrĂ©. Des vrais nanars d'exception Ă regarder en famille le 25 NoĂ«l de Monsieur JackC'est l'histoire extraordinaire du pĂšre NoĂ«l et de Jack Skellington. Ce Monsieur Jack n'est pas n'importe qui. Il est le grand ordonnateur de la nuit d'Halloween qui veut prĂ©empter l'organisation du rĂ©veillon de NoĂ«l. L'imagination extravagante de Tim Burton livre ici une de ses plus belles rĂ©alisations. InitiĂ© chez Disney, il donne un travail unique dans l'histoire du film d' Eyes Wide ShutL'ambiance et le dĂ©cor du rĂ©veillon a influencĂ© le grand Stanley Kubrick. Bill le hĂ©ros se venge en passant une nuit de dĂ©bauche dans un manoir hantĂ©. Dans les rĂŽles principaux Tom Cruise et Nicole Kidmansont sulfureux Ă souhait. Un film qui peut dĂ©ranger. 10- Le PĂŽle expressL'histoire est simple comme bonjour. Il Ă©tait une fois un petit garçon qui ne croyait plus au pĂšre NoĂ«l. Le PĂŽle express, troisiĂšme collaboration de Robert Zemeckis et Tom Hanks, est une Ćuvre unique en son genre. Ă mi-chemin du film d'animation et de l'image de synthĂšse, elle conjugue Ă merveille technologie et fĂ©erie.
LesTrois FrĂšres n'est peut-ĂȘtre pas un chef-d'oeuvre, mais c'est un film complet, gĂ©nĂ©reux, Ă©crit jusque dans son gĂ©nĂ©rique final, dont la
Inutile de faire un topo complet sur la fameuse comĂ©die rĂ©alisĂ©e avec brio avec qui ? par Jean-Marie PoirĂ©, tout le monde l'a au moins vue une fois dans sa vie voire dix ou mĂȘme vingt !. On connait tous l'histoire loufoque et corrosive, les personnages aussi drĂŽles qu'attachants et toutes les rĂ©pliques cultes. Par contre on connait moins les petites anecdotes qui entourent le film et il y a assez peu de photos du tournage qui circulent sur le donc envie de partager avec vous un reportage paru dans un magazine "PremiĂšre" de juin 1982 que j'ai trouvĂ© sur un vide-grenier il y a quelques annĂ©es. Il permet de voir les coulisses du film et de se rendre compte que les acteurs du splendid se sont bien amusĂ©s pendant le tournage. A vrai dire, on n'en doutait pas ! Il Ă©tait apparemment trĂšs difficile pour eux de garder leur sĂ©rieux et de canaliser leurs rires. Jean-Marie PoirĂ© gardait mĂȘme son Ă©charpe autour de son nez pour ne pas pouffer pendant les prises ! La comĂ©die n'a pas fait un grand triomphe comme on pourrait le croire Ă sa sortie, Ă peine entrĂ©es. A titre de comparaison, "Les sous-douĂ©s en vacances" avaient fait la mĂȘme annĂ©e et "Deux heures moins le quart avant JĂ©sus Christ" comptabilisait entrĂ©es. C'est Ă force de rediffusions Ă la tĂ©lĂ© pour les fĂȘtes de fin d'annĂ©e et grĂące aux enregistrements en VHS on l'a tous fait ! qu'il est devenu aussi culte. Le 25 aoĂ»t 1982, lors de sa sortie sur les Ă©crans, le film a connu des problĂšmes de publicitĂ©, la RATP et la Ville de Paris ont en effet refusĂ© de louer des emplacements publicitaires pour les campagnes d'affichage car son titre Ă©tait jugĂ© politiquement incorrect. Et dire que Josiane Balasko, qui avait imaginĂ© le nom, avait pensĂ© au dĂ©part l'appeler "Le PĂšre NoĂ«l s'est tirĂ© une balle dans le cul"! On imagine le tolĂ© qu'un tel titre aurait provoquĂ© alors ! Photo promo du film Ă sa sortie. On doit aussi Ă Balasko l'idĂ©e des doubitchous de Sofia de M. Preskovich. Ces sortes de truffes en chocolat existent rĂ©ellement, ils sont la spĂ©cialitĂ© dâOsjek en Croatie, ville natale dâIvan Balaskovic, le pĂšre de lâactrice. Elle raconte s'ĂȘtre inspirĂ©e du look de Simone Veil pour son personnage de Marie-Ange-Musquin. Il y a effectivement une vraie ressemblance avec la femme politique. J'aime beaucoup la scĂšne oĂč Mme Musquin joue Ă Simon pour s'occuper dans l'ascenceur, j'en ai d'ailleurs parlĂ© dans l'article que j'ai consacrĂ© Ă ce jeu cliquez sur l'image pour lire l'article et voir l'extrait vidĂ©o. Le personnage de Pierre Mortez a Ă©tĂ© inspirĂ© par le pĂšre de Marie-Anne Chazel, pasteur et bĂ©nĂ©vole Ă SOS AmitiĂ©. Le rĂŽle de Katia avait Ă©tĂ© Ă©crit au dĂ©part pour GĂ©rard Jugnot mais celui-ci ne voulant pas se raser la moustache, c'est Christian Clavier qui s'y est collĂ©. Ci-dessous Christian Clavier sans son dĂ©guisement et sans maquillage discute avec Thierry Lhermitte sur le plateau. Thierry Lhermitte a inventĂ© le personnage de Josette en s'inspirant d'une SDF qui vivait dans son quartier et qui amassait des bouteilles vides dans un caddie pour les revendre Ă un marchand de vin. L'idĂ©e de la cagoule a Ă©tĂ© apportĂ©e par Josiane Balasko lorsqu'elle a incarnĂ© le personnage au théùtre pendant un mois. Marie-Anne Chazel a eu l'idĂ©e du fameux chuintement, elle avait fait faire par son dentiste un appareil spĂ©cial qui lui a permis de rentrer tout de suite dans son rĂŽle grĂące Ă ce dĂ©faut de prononciation et Ă cet air nunuche que ça lui donne. On voit ici Marie-Anne Chazel en train d'essayer le dentier. ZĂ©zette en mode dĂ©tente entre deux prises. Lors dâune scĂšne tournĂ©e au zoo de Vincennes, les passants qui croyaient avoir affaire Ă une authentique SDF, donnaient des piĂšces Ă l'actrice ! Ci-dessous ZĂ©zette et son caddie pendant les repĂ©rages face au directeur de la photo. Pour le tournage des premiĂšres scĂšnes du film en dĂ©cembre 1981 sur les grands boulevards parisiens, GĂ©rard Jugnot avait la consigne de rester cacher dans une camionnette et de ne sortir que quelques instants dĂ©guisĂ© en pĂšre-noĂ«l devant les Galeries Lafayette pour les prises. Les vigiles ayant repĂ©rĂ© son manĂšge, il finit dans un car de police et Ă©copa dâune contravention pour "port illĂ©gal de la tenue de PĂšre NoĂ«l". Pour obtenir les diffĂ©rentes autorisations, l'Ă©quipe de tournage avait prĂ©cisĂ© que le film s'appelait "Les BronzĂ©s fĂȘtent NoĂ«l", l'argument paraissait plausible car "Les bronzĂ©s font du ski" Ă©tait sorti Ă peine deux ans auparavant. C'est Pierre Lenoir, ingĂ©nieur du son sur le film, qui a gardĂ© le "clap" avec ce titre factice. GĂ©rard Jugnot, un pĂšre-noĂ«l Ă la dĂ©gaine plutĂŽt inquiĂštante ! Le reste du film a Ă©tĂ© tournĂ© dans les studios d'Epinay-sur-Seine. Un immeuble a Ă©tĂ© reconstruit pour l'occasion, avec un ascenseur pouvant monter trois Ă©tages. Voici Jean-Marie PoirĂ© devant la cage d'ascenseur pendant le tournage. Christian Clavier tient la "Lili", la mire qui sert de repĂšre commun au directeur de la photo et au laboratoire. Rigolades entre deux prises pour AnĂ©mone, Thierry Lhermitte et Jean-Marie PoirĂ© ! Autre petite anecdote marrante lors du slow entre Pierre et Katia, on entend la chanson de Guy Marchand, "DestinĂ©e", qui avait Ă©tĂ© composĂ©e par Vladimir Cosma avec Guy Marchand pour "Les Sous-douĂ©s en vacances", sorti 5 mois auparavant. Mais ce n'Ă©tait pas celle prĂ©vue Ă l'origine, la scĂšne a Ă©tĂ© tournĂ©e avec "Vous les femmes" de Julio Iglesias mais pour des problĂšmes de droit, les autorisations n'ont pas Ă©tĂ© donnĂ©es. Cosma, qui a composĂ© la du film, a donc Ă©tĂ© chargĂ© de trouver une chanson avec un rythme similaire. Les dialogues ont dĂ» ĂȘtre rĂ©enregistrĂ©s par la suite. On entend Katia demander "Vous aimez ce genre de musique ?" alors qu'en rĂ©alitĂ© Clavier dit "Vous aimez Julio Iglesias ?". Lhermitte rĂ©pond "C'est un grand chanteur" et on entend "C'est trĂšs joliment chantĂ©". Ce qui est rigolo, c'est que Julio Iglesias est tout de mĂȘme prĂ©sent dans le film. ZĂ©zette porte en effet pendant tout le film un badge "J'aime Julio" comme on peut le voir ci-dessous. Il y a Ă©galement plusieurs photos et posters du chanteur dans la caravane du couple. Cela fait partie des petits dĂ©tails qu'on peut apprĂ©cier dĂ©sormais grĂące Ă la version Blu-Ray du film. On peut mieux voir Ă©galement tous les petits mots que Pierre a dissĂ©minĂ© dans les locaux de DĂ©tresse-amitiĂ© pour rappeler les rĂšgles d'hygiĂšne et de savoir vivre. Il y en a partout, sur les meubles, les accessoires, les portes ! Il invite par exemple ses collĂšgues Ă nettoyer le combinĂ© du tĂ©lĂ©phone "un coup d'Ă©ponge sur le combinĂ©, c'est vite fait et ça fait plaisir". Ci-dessous Pierre Ă son bureau Ă gauche dans le film et Ă droite pendant le tournage avec une irresistible envie de rire, marrant le parallĂšle. On remarquera qu'il n'avait pas encore rajoutĂ© "surtout en cas de grippe" au stylo rouge sur le petit Ă©criteau comme on peut le voir sur l'image prĂ©cĂ©dente. Apparemment la fameuse rĂ©plique de Jacques François "mais... c'est de la merde" n'Ă©tait pas Ă©crite, elle a Ă©tĂ© improvisĂ©e par l'acteur. Ci-dessous AnĂ©mone et Christian Clavier se reposent entre deux prises. Les tableaux offerts par Pierre Ă ThĂ©rĂšse avec les superbes cochons en slip kangourou ne sont pas les mĂȘmes dans la piĂšce de théùtre et dans le film, mais ils ont Ă©tĂ© rĂ©alisĂ©s par le mĂȘme artiste Bernard de Desnoyers mais signĂ© du pseudonyme "Henry", un peintre de Marine qui vit au Havre. Sur le tableau de la piĂšce, on pourra observer que les nuages et les fleurs sont en forme de sexe masculin, du plus bel effet ! Bernard de Desnoyers a conservĂ© l'oeuvre du film mais celle de la piĂšce a Ă©tĂ© achetĂ©e par l'acteur Jean-Claude Dreyfus le Monsieur Marie de la pub, entre autre qui a depuis de nombreuses annĂ©es une passion pour les cochons. En 1994, "Le pĂšre NoĂ«l est une ordure" a fait l'objet d'un remake amĂ©ricain rĂ©alisĂ© par Nora Ephron sous le titre "Mixed Nuts" sorti en France sous le titre "Joyeux noĂ«l" avec Steve Martin, Liev Schreiber, Adam Sandler et Juliette Lewis entre autre. Je ne l'ai pas vu mais je ne pense pas que cela soit une grande rĂ©ussite, j'imagine qu'ils ont dĂ» beaucoup l'aseptiser pour correspondre au public amĂ©ricain. Voici trois cadeaux-bonus. Tout d'abord la mĂ©thode pour faire soi-mĂȘme le fameux gilet de ThĂ©rĂšse par "Mimi tricot", son modĂšle est trĂšs fidĂšle Ă l'original, ça donnerait presque envie de se mettre au tricot ça ! A gauche une photo de Thierry Lhermitte pendant le tournage, Ă droite le pull par "Mimi tricot" cliquer sur l'image pour voir les explications. Voici sur vimeo un reportage de 52 mn sur les coulisses du film "Il Ă©tait une fois le pĂšre-noĂ«l est une ordure". C'est Ă voir ICI. Et enfin pour finir, la bande-annonce du film en 1982 que je n'avais pas vue Ă l'Ă©poque, je l'ai dĂ©couverte rĂ©cemment
Cest le film de NoĂ«l dont on ne se lassera jamais, mĂȘme si depuis sa sortie en 2003, plusieurs des histoires d'amour qui y sont montrĂ©es ont Ă©tĂ© jugĂ©es problĂ©matiques. On aime re-re-voir
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Ehbien vous allez lui apprendre Ă se mĂ©fier de ses dĂ©sirs, en lui prĂ©parant, pour la NoĂ«l, lâimprobable Kloug de M.Preskovitch, le fameux gĂąteau infame du cultitissime "Le PĂšre NoĂ«l est une ordure". Câest facile Ă faire, mais dur Ă manger. Pour le biscuit roulĂ© : - 40 g de beurre - 75 g de sucre - 75 g de farine - 3 Ćufs
ComĂ©die RĂ©alisĂ© par Jean-Marie PoirĂ© ComĂ©die 1 h 40 min 1982 Synopsis - Le PĂšre NoĂ«l est une ordure Le soir de NoĂ«l, Pierre et ThĂ©rĂšse s'apprĂȘtent Ă assurer la permanence de DĂ©tresse AmitiĂ©. ThĂ©rĂšse reçoit la visite de Josette, une sans-abri qui vient de quitter son ami FĂ©lix Prochaines diffusions - Le PĂšre NoĂ«l est une ordure Aucune diffusion de prĂ©vue. Casting - Le PĂšre NoĂ«l est une ordure Thierry Lhermitte Pierre Mortez Josiane Balasko Madame Musquin Marie-Anne Chazel Josette Autres films - ComĂ©die Offre Canal+ Le Parisien VOD CinĂ©ma
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Avis des internautes176 InfosDiffusionsCastingRĂ©suméà NoĂ«l, Pierre et ThĂ©rĂšse assurent la permanence de DĂ©tresse AmitiĂ©, tandis que la directrice de l'association, madame Musquin, se prĂ©pare Ă rĂ©veillonner en famille. ThĂ©rĂšse reçoit alors un appel de son amie Josette, une jeune clocharde qui vient de quitter FĂ©lix. DĂ©guisĂ© en PĂšre NoĂ«l, celui-ci avait passĂ© la soirĂ©e Ă distribuer des prospectus sur le trottoir d'un grand magasin jusqu'Ă ce que le directeur ne l'en chasse. Alors que madame Musquin se trouve bloquĂ©e dans l'ascenseur, Josette dĂ©barque avec son caddie et Pierre accepte qu'un de leurs correspondants vienne leur rendre visite. Sur ce, FĂ©lix surgit dans l'appartementGenreFilm - ComĂ©dieAnnĂ©e de sortie1982AvecAnĂ©mone, Thierry Lhermitte, Josiane Balasko, Marie-Anne Chazel, GĂ©rard Jugnot, Christian Clavier, Jean-Marie PoirĂ©, Josiane Balasko, Marie-Anne Chazel, Christian Clavier, GĂ©rard Jugnot, Thierry Lhermitte, Bruno Moynot, Jean-Marie PoirĂ©Infos supplĂ©mentairesâAvis des internautes 176Vous avez aimĂ© ce programme ?
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